
Depuis quelques jours, près de 5 000 personnes, en majorité des femmes et des enfants, ont franchi la frontière ivoirienne pour fuir un violent conflit intercommunautaire survenu dans l’Ouest ghanéen.
Les villages de Galso et Vonkoro figurent parmi les principales zones d’accueil, hébergeant déjà des centaines de familles en quête de sécurité. Épuisés par plusieurs jours de marche, les déplacés présentent des signes de grande vulnérabilité et nécessitent une assistance immédiate.
Face à cette arrivée soudaine, les autorités administratives locales ont annoncé des mesures d’urgence. « Nous travaillons à renforcer la surveillance de la frontière pour prévenir toute infiltration d’éléments armés, tout en assurant la protection et la prise en charge humanitaire des populations déplacées », a indiqué une source sécuritaire dans la région.
Des initiatives de soutien humanitaire sont en cours, avec la distribution de vivres, d’eau potable et de produits de première nécessité. Toutefois, les besoins demeurent considérables et appellent à une mobilisation accrue.
Cet afflux transfrontalier met en lumière la fragilité des équilibres communautaires dans la sous-région ouest-africaine, où les tensions internes se traduisent rapidement par des crises humanitaires, touchant les populations les plus vulnérables.