
Du 2 au 30 août, le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda accueilleront cette compétition dédiée aux joueurs évoluant dans les championnats nationaux africains. Une première historique qui redessine la carte du football continental.
Des infrastructures à la hauteur
Le coup d’envoi aura lieu le 2 août au stade Benjamin Mkapa de Dar Es Salam, en Tanzanie. Avec ses 60 000 places, il s’impose comme la plus grande enceinte du tournoi. La Tanzanie y affrontera le Burkina Faso lors du match d’ouverture, dans un décor grandiose.
La finale, prévue le 30 août, se tiendra au Centre international des sports Moi, à Kasarani, au nord de Nairobi. Ce stade, lui aussi doté de 60 000 sièges, incarne la volonté du Kenya de clôturer en beauté cette compétition panafricaine.
À Nairobi toujours, le stade Nyayo (45 000 places) sera le théâtre de plusieurs matchs de groupes, notamment ceux du groupe A réunissant le Maroc, le Kenya et la RD Congo.
Du côté de Kampala, capitale ougandaise, le stade Nelson Mandela (45 000 places également) accueillera le match pour la troisième place le 29 août, ainsi que les rencontres du groupe C.
Enfin, le stade Amaan de Zanzibar, avec ses 15 000 places, sera dédié aux confrontations du groupe D, où s’affronteront le Sénégal, tenant du titre, le Nigeria et la Guinée.
Un signal fort pour le football africain
Ainsi, au-delà de la compétition sportive, le CHAN 2024 symbolise une coopération régionale ambitieuse et un essor stratégique du football est-africain. Les choix logistiques et sportifs témoignent d’une volonté commune : faire du football un vecteur de rassemblement et de rayonnement pour tout le continent.