
A la date du 27 mai 2025, 11 établissements ont obtenu leurs agréements de paiement dans l’Union monétaire ouest africain (UMOA). En Côte d’Ivoire, Syca SA, Firstcom Global Payments SA, et Julaya Côte d’Ivoire SA, la fintech spécialisée dans les services de paiement B2B, sont chacune autorisées comme établissement de paiement. TOUCHPOINT Financial Services SA a également reçu son agrément.
Au Sénégal, 4 entreprises numériques sont autorisées, sur plus de 100 recensées. DUNYA Digital Payment SA et Bictorys SA ont reçu chacune leurs agréments en tant qu’établissements de paiement (EDP). Mikaty Sénégal SA et Flutterwave Sénégal SA sont autorisées en qualité de prestataires de service de paiement.
Au cours d’une conférence de presse, François Sène, directeur national de la BCEAO pour le Sénégal, a précisé que plusieurs dossiers ont été déposés très tardivement ou étaient incomplets, ce qui retarde le processus de validation et d’octroi d’agrément. Il a indiqué que de nombreuses demandes restent en cours d’évaluation.
INTOUCH Mali a reçu un agrément en qualité d'EDP, de même que INTOUCH Burkina. Leur consœur i-FUTUR SA du Niger, a quant à elle annoncé le 19 mai, avoir reçu son autorisation pour exercer comme EDP.
Le capital minimum exigé à une fintech varie de 10 à 100 millions FCFA (entre 17 400 et 174 000 dollars). Il est aussi requis que son siège social soit situé dans la zone, avec des dispositifs de sécurité informatique robustes.
Cette nouvelle instruction vise à mieux structurer le secteur, à protéger les utilisateurs et à garantir la conformité des opérateurs. Pour les entreprises, cette réglementation marque un tournant. Reste à savoir si la procédure pourra être simplifiée pour encourager le développement des services financiers numériques dans la région.
Bema Bakayoko avec agenceecofine. com