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Nama Bouaké à propos de sa plainte contre Debordo : « J’ai subi la plus grande humiliation »

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Promoteur de spectacles basé en France et organisateur du concert annulé de Debordo Leekunfa au Casino de Paris, Nama Bouaké fait partie de ceux ayant déposé une plainte contre Opah La Nation. Pour lui cette plainte était nécessaire puisque déplorant avoir été diffamé sur les réseaux sociaux par Debordo Leekunfa. 

Même si ce n’est pas forcément sa plainte qui aura conduit Debordo Leekunfa dans les geôles de la prison, Nama Bouaké estime toutefois avoir été humilié à la suite des propos tenus par le chanteur dans le cadre de son concert avorté du Casino de Paris. Le promoteur dit avoir été diffamé. « J’ai subi la plus grande humiliation et le plus grand déshonneur depuis que je suis dans ce milieu. J’ai été offensé, diffamé, et ma personne ainsi que ma structure ont été atteintes », a-t-il confié à Média Prime. 

Sur les raisons profondes du dépôt de sa plainte à la police contre Debordo Leekunfa, Nama Bouaké relate qu’il y a quatre mois déjà, personne n’avait levé le petit doigt pour demander à Debordo d’arrêter avec ce qu’il a appelé dénigrement, calomnies et autres accusations. « Il peut arriver qu’il y ait des malentendus entre promoteur et artiste. Cela est récurrent. Toutefois, ce qui fait la particularité du showbiz ivoirien et africain, c’est notre capacité à gérer les situations difficiles », explique-t-il déplorant les attaques personnelles. « J’ai été profondément touché, ainsi que ma famille, mes enfants, mes collaborateurs et mes partenaires. J’ai également subi d’importantes pertes financières dans cette histoire », a-t-il déploré.

A en croire Nama Bouaké, il a respecté le contrat qui existait entre Debordo Leekunfa et lui. « Le contrat existe, j’ai respecté ma part. Celui qui le signe doit respecter la sienne. Il faut parfois subir certains préjudices pour comprendre ce que d’autres traversent », a-t-il clarifié. 

Nama Bouaké dit avoir laissé toute la latitude à Debordo de reconnaitre, lors de son audition à la PLCC, de reconnaitre le tort qu’il lui avait causé et demander pardon. Malheureusement, a-t-il déploré, Debordo n’entendait pas les choses de cette oreille. Toute chose qui, selon lui l’aura mis dans une colère et décidé de laisser poursuivre la procédure jusqu’à l’incarcération du mis en cause. Pour lui, le showbiz ivoirien dont les difficultés sont connues ne devrait pas subir des attaques d’artistes contre promoteurs de spectacles. Ce qui selon lui fragilise davantage le secteur.