
Cette rencontre a été l’occasion pour les magistrats africains de débattre des questions constitutionnelles et juridiques d’actualité. Et cela en favorisant l’échange d’expériences entre les institutions constitutionnelles du continent. Au nombre des points abordés, les procédures législatives face à des circonstances exceptionnelles, le contrôle de la constitutionnalité des lois réglementant les situations exceptionnelles. Le président de la Cour constitutionnelle suprême égyptienne, Boulos Fahmi Eskandar a indiqué que les sessions précédentes de la conférence ont permis de mener des débats en vue d’instaurer une gouvernance saine et de préserver les libertés individuelles.
Il a également évoqué les résultats obtenus au cours des sept dernières années, notamment la création de la plateforme numérique pour la communication judiciaire africaine et le Centre africain de recherche et d’études judiciaires. Boulos Fahmi Eskandar a expliqué que cette séance de travail a pour objectif de renforcer la coopération africaine dans le domaine judiciaire et de promouvoir le dialogue entre les juges africains. La Présidente du Conseil Constitutionnel, Chantal Nanaba Camara, a au nom de la Côte d’Ivoire, exprimée les vifs remerciements et la profonde gratitude des participants à la République Arabe d'Égypte pour l’accueil des participants.
Pour rappel, les réunions de haut niveau des présidents des Cours suprêmes et des conseils constitutionnels africains ont pour objectif de renforcer l’ancrage des valeurs et principes constitutionnels, de consolider l’État de droit et de promouvoir la justice constitutionnelle.
Bema Bakayoko