Société

Dr Arthur Banga, premier chercheur d'une université d'Afrique francophone à intégrer le board de "Military History Consortium"

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Bonne nouvelle pour la Côte d’Ivoire dont l’un de ses illustres fils, Dr Arthur Banga intègre le board du "Military History Consortium". En intégrant le Conseil de ce consortium basé à l'Université de Lancaster, Dr Arthur Banga devient le premier chercheur d'une université d'Afrique francophone à faire partie du Conseil du Consortium d’Histoire militaire.

De nouveaux défis pour Dr Arthur qui intègre le board du "Military History Consortium". « J'ai la joie de vous annoncer que j'intègre le board du "Military History Consortium" », annonce l’historien sur sa page Facebook informant que le but du Consortium « est d'offrir un forum d'échange d'idées afin de renforcer la coopération internationale en matière de recherche et de fournir un cadre pour des initiatives et des programmes d'enseignement commun ».

Premier chercheur d'une université d'Afrique francophone à intégrer le board de l'organisation, Dr Arthur Banga se dit heureux de travailler avec les meilleurs spécialistes en histoire militaire dans le monde. « Il me reviendra de travailler au renforcement de notre discipline en Afrique francophone », confie-t-il.

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Docteur en histoire des relations internationales de l'Université Houphouët-Boigny et en histoire des stratégies militaires de l'École pratique des hautes études de Paris, le Dr Arthur Banga est un éminent maître de conférences à l'Université Houphouët-Boigny d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. Sa thèse de 2014, intitulée « L'aide militaire française dans la politique de défense de la Côte d'Ivoire de 1960 à 2002 », étaye ses recherches actuelles sur les questions de défense africaine et les efforts de l'armée ivoirienne en matière de lutte contre le terrorisme. Il dirige des séminaires à l'École de guerre de Zambakro, en Côte d'Ivoire, et contribue largement à l'histoire politique et au discours géopolitique de l'Afrique, en particulier de son pays d'origine. Chroniqueur médiatique de renom en Côte d'Ivoire, M. Banga est également formateur et consultant pour diverses organisations. Il a notamment été le porte-parole de la société civile africaine au sommet de Montpellier et soutient activement les associations de jeunesse.

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Le Consortium d'histoire militaire (MHC) met en relation des institutions, des universitaires et des étudiants engagés dans l'étude de la guerre et/ou des organisations militaires du passé. Son double objectif est d'offrir un forum d'échange d'idées afin de renforcer la coopération internationale en matière de recherche et de fournir un cadre pour des initiatives et des programmes d'enseignement conjoints. Le MHC est composé de membres internationaux et son rayonnement est mondial. Si ses programmes d'enseignement et de recherche sont axés sur le passé, il cherche à répondre aux défis de sécurité contemporains et à éclairer les débats politiques qui s'y rapportent. Seule l'étude de la guerre et de l'armée du passé nous permet de comprendre et de contextualiser le présent et ainsi de préparer l'avenir. Sont membres du MHC, l’Université d'Amsterdam, l’Université de Calgary, l’ISCTE - Institut Universitaire de Lisbonne, l’Université de Stellenbosch, Sciences Po Aix, l’Université de Lancaster, l’Université de Norwich, l’Université Sapienza de Rome et l’Université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan.

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Dans le Conseil de l’organisation, Dr Arthur Banga se retrouve avec des chercheurs comme David Ulbrich (chercheur principal au Peace and War Center de l'Université de Norwich, aux États-Unis), le professeur Tim Stapleton (professeur au département d'histoire et directeur du programme d'études supérieures du Centre d'études militaires, de sécurité et stratégiques (CMSS) de l'Université de Calgary, au Canada), le professeur Giacomo Macola (professeur associé d'histoire africaine à l'Université de Rome « La Sapienza »), le professeur Samuël Kruizinga (professeur associé d'études sur la guerre et d'histoire moderne à l'Université d'Amsterdam), le Dr Bruno Cardoso Reis (professeur invité FLAD à l'Université de Georgetown) et le professeur Walter Bruyère-Ostells (professeur d'histoire de la guerre à Sciences Po Aix).  

 

Philip KLA

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