Objectif : assainir le secteur, lutter contre l’exploitation illégale et promouvoir un commerce durable et légal. Après Songon, Yopougon, Adjamé et Abobo, c’est la commune d’Anyama qui a accueilli, le 13 août 2025, une nouvelle étape de cette opération de proximité. Pendant un mois, les équipes du ministère sillonneront le territoire pour enregistrer les acteurs du marché du bois, notamment les dépôts-ventes et les artisans.
Selon lui, cette phase pilote marque un tournant vers une gestion modernisée et résiliente des ressources forestières. Elle permettra notamment de mettre en place des outils de traçabilité et de renforcer les cadres réglementaires en matière de gouvernance forestière.
Sortir de l’informel, une priorité
Le colonel Gnaba Michel a également insisté sur la nécessité de garantir le respect des lois forestières, de lutter contre les trafics illicites et d’assurer la sécurité des exploitants. Il a lancé un appel direct aux professionnels du secteur :« Aujourd’hui, il s’agit d’une campagne d’enrôlement par rapport à la formalisation des acteurs de dépôt vente de bois que le ministre des Eaux et Forêts M. Laurent Tchabga a lancé le mois dernier. Cette opération consiste à renforcer la gouvernance forestière et de promouvoir un commerce légal pour une gestion durable de nos ressources forestières, mais aussi une opportunité économique et environnementale majeure pour notre pays, au bénéfice de nos populations et de notre environnement », a déclaré le colonel Gnaba Michel.
Un accueil favorable des artisans
Du côté des bénéficiaires, l’initiative est saluée. Kouakou Dominique, représentant des menuisiers d’Anyama, a exprimé sa reconnaissance envers le ministre Laurent Tchagba. Il voit dans ce projet un signe de confiance et une valorisation du métier : Avec cette campagne, le ministère des Eaux et Forêts confirme sa volonté de bâtir une filière bois plus transparente, plus équitable et respectueuse de l’environnement.
