Entièrement financé par l’État, ce tronçon de 29 km à 1x2 voies représente bien plus qu’une simple route. Pour les populations de la zone, il s’agit d’un catalyseur de développement, attendu depuis de longues années.
« Avant le bitume, il était beaucoup plus compliqué de se rendre à Attiégouakro. Il fallait faire un long détour par Yamoussoukro. Aujourd'hui, en passant par Toumodi, nous rallions Attiégouakro en 15 minutes. Pour nous, c'est une infrastructure qui rapproche les populations du développement et leur apporte un véritable soulagement », témoigne Bécanty Alice, originaire d’Attiégouakro.
Au-delà du gain de temps et du confort, cette route s’inscrit dans la stratégie nationale visant à renforcer le réseau routier du pays, pilier essentiel pour l’intégration économique et sociale des régions.
« Cette voie permet d'améliorer les conditions de déplacement des populations en offrant sécurité et confort, tout en réduisant les coûts et le temps de transport », explique Simplice Alla Kouadio, cadre de la région.
La ville d’Attiégouakro bénéficie directement de ce projet, avec la réalisation de 5 km de voirie urbaine, redessinant le paysage de la commune et favorisant un commerce plus fluide. À terme, ce développement profite aussi aux localités environnantes comme Angoda, qui voient s’ouvrir de nouvelles perspectives économiques.
Avec cet investissement, le gouvernement confirme sa volonté de faire des infrastructures routières un levier de croissance et un vecteur de rapprochement entre les populations. Pour les habitants de la zone, la route Toumodi–Angoda–Attiégouakro n’est pas seulement un axe de bitume : c’est une porte vers le progrès.
