À l’occasion d’une interview accordée au Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG) et reprise par lavenir.ci, Constant Koffi, Directeur de la Vie associative et du Renforcement des capacités au ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique (MPJIPSC), est revenu sur le rôle majeur joué par la jeunesse dans les récentes consultations nationales. Le rapport issu de ces consultations a été officiellement remis au Premier ministre Robert Beugré Mambé le 12 août 2025.
Selon Constant Koffi, l’ensemble du processus a été mené dans un esprit d’ouverture et de neutralité. « Les débats étaient présidés par l’autorité préfectorale pour garantir la transparence. Nous avons donné aux jeunes la liberté de s’organiser eux-mêmes, de mener leurs réflexions et d’apporter leurs conclusions », a-t-il expliqué.
Au total, près de 3 800 organisations de jeunesse issues du Conseil national des jeunes ont pris part aux travaux, représentant environ 10 000 jeunes à travers tout le pays. Une mobilisation qui témoigne de l’intérêt de cette frangeBonjour de la population pour les questions de développement.
Les consultations avaient un double objectif : d’une part, évaluer le Programme Jeunesse du Gouvernement (PJGouv 2023-2025) dans chaque département, et d’autre part, recueillir les propositions des jeunes en vue de l’élaboration du Programme national de développement (PND 2026-2030). Le rapport consolidé, structuré par thématiques, sera transmis au comité en charge de la rédaction du PND afin que les contributions jugées pertinentes y soient intégrées.
Pour Constant Koffi, cette démarche marque un changement profond : « Le paradigme a changé. La vision du Chef de l’État, traduite par le ministre Mamadou Touré, est de faire participer les jeunes dans l’élaboration des programmes qui sont faits pour eux. ». Et d’ajouter : « Le gouvernement ne veut pas en faire seulement des consommateurs, mais aussi des producteurs d’idées. Car qui, mieux que les jeunes, peut savoir ce qui est bon pour eux ? »
Enfin, il a invité la jeunesse à s’inscrire dans une dynamique de bénévolat pour la paix, condition essentielle pour la mise en œuvre harmonieuse des propositions et le développement de la Côte d’Ivoire.
