
Cette loi promulguée sous la vision du capitaine Ibrahim Traoré, prévoit une peine de deux à cinq de prison et des amendes contre les mises en cause et personnes reconnues de ‘’pratiques homosexuelles’’.
Selon le communiqué du ministère de la Justice du Burkina Faso, Edasso Rodrigue Bayala, les ressortissants étrangers qui seront dans cette situation seront expulsés du pays.
Ce texte, faut-il le signifier, a été voté à l’unanimité par les 71 membres de l’Assemblée législative non élus du gouvernement de transition.
Si, jusqu’à ce jour, aucun dirigeant dans ce pays et les autres pays africains n’avaient encore sauter le pas, Ibrahim Traoré vient ainsi de le faire.
Rappelons par ailleurs qu’en 2023, le Conseil supérieur de la communication avait déjà interdit la diffusion de chaînes de télévision accusées de « promouvoir l’homosexualité ».