
Cette initiative, portée par l’Office du Service Civique National (OSCN) et financée par l’État, vise à transformer ces femmes en véritables relais communautaires de changement.
Pendant un mois, les participantes ont suivi des modules variés : alphabétisation fonctionnelle, civisme environnemental et communautaire, santé sexuelle et reproductive, hygiène familiale, puériculture et nutrition infantile. Au terme de la formation, une cérémonie officielle présidée par le sous-préfet central, Claude Patrick Kragbé, a marqué leur sortie et a donné lieu à la remise symbolique de kits alimentaires.
Pour Awa Konaté, venue de Nondara, l’expérience a été révélatrice : « J’ai appris à diversifier l’alimentation de mes enfants en utilisant les produits de mon champ. Avant, je ne savais pas que le maïs, les haricots et les légumes pouvaient se compléter pour donner de la force aux petits. »
Un constat partagé par la directrice du centre, Maïmouna Coulibaly, qui salue une véritable transformation : « Ces femmes savent désormais préparer des repas nutritifs, gérer l’hygiène familiale et sensibiliser leurs voisines. Elles deviennent des relais communautaires et des modèles de changement. »
De son côté, le Directeur du Service Civique d’Action pour le Développement (SCAD), Sidibé Bakary, a insisté sur la portée sociale de l’initiative : « Il s’agit d’un investissement durable. En formant ces femmes, nous contribuons à la sécurité alimentaire, à la santé des enfants et à la cohésion sociale dans les villages. »
Clôturant la cérémonie, le sous-préfet Claude Patrick Kragbé a exhorté les nouvelles « ambassadrices » à mettre en pratique leurs acquis au service de leurs familles et communautés, réaffirmant l’engagement du gouvernement à améliorer le bien-être des populations rurales sous l’impulsion du Président Alassane Ouattara.
Avec cette première vague de 120 femmes formées, Boundiali ouvre la voie à un modèle de formation intégrée qui pourrait inspirer d’autres régions du pays.