Ce rendez-vous avec ses millions de fans dans le pays, Didi B le voulait spécial, unique. Mais les choses ne seront pas déroulées comme le 3 mai dernier, au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, où les dieux avaient été cléments en dégageant le ciel pour une réussite totale de sol concert.
Dans la ville située dans la région du Gbêkê, l'auteur du titre "Succès", n'aura pas eu ce succès avec le temps. Puisque, à l'instar des images et vidéos rendues public sur les réseaux sociaux, c'est cette pluie qui aura, au départ mené sa danse sur ce grand événement.
Au départ, puisque, déjà motivés à bloc, les fans du "Shogun" ne se sont pas laissés découragés par les intempéries. Mieux, ils ont bravé vents et pluies pour être là, aux côtés de leur idole, de leur artiste, Didi B.
Et ça, l'artiste auteur du double album événement "Diylem et Bazaroff genius", ne l'oubliera pas de sitôt. Pas du tout. Et c'est d'ailleurs ce qui justifie sa déclaration d'amour à l'endroit de cette "fan base". Sur ses différents réseaux, l'auteur du hit "Batman", n'a pas manqué de saluer cette expérience unique qui s'est déroulée dans la cité dirigée par Amadou Koné, par ailleurs ministre des Transports.
"Deux stades en un mois. 100 % produit par nous-mêmes, ici même, en Côte d’Ivoire. Bouaké… une expérience unique. Un toit qui se fend dès le matin, un stade déjà plein avant même la pluie. Lights coupés. Mon arrivée en hélico annulée. Plus moyen de jouer avec mes musiciens", a d'abord décrit l'artiste.
Malgré tous ces couacs, l'auteur du titre "Tala", le "Padré Veli", n'a pas été abandonné par son équipe et la logistique. Car, à le suivre, le public qui a effectué le déplacement n'avait d'ailleurs pas l'intention de quitter les lieux sans être témoin de ce moment unique dans l'histoire de la musique ivoirienne. "Mais l’équipe et les prestataires sont restés soudés. Et vous, la fanbase, vous n’avez jamais lâché, même sous la flotte. Plus de live, plus d’instru… pas de tenues de spectacle… Juste les baffles du stade, des guests incroyables, et vous. Toujours là. Respect éternel", a-t-il salué.
Avant de donner rendez-vous à son public le 8 août prochain au stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo, pour le dernier round. "La pluie ? C’est Dieu qui décide. Nous ? On encaisse, on s’adapte, on revient plus lourd pour le dernier round. La finale approche.. Dernier stade et on va reussir en bri. Le game local ? On l’élève. Ensemble. L’histoire ? On l’écrit. En vrai. En grand. Maintenant, c’est Don “Double” Stadium".
