L’annonce a été faite par la commissaire générale de l’événement, Mariam Sissoko, lors d’une rencontre tenue le vendredi 15 août à Marcory.
Selon elle, ce festival est pensé comme un rendez-vous fédérateur. « Agnibilékrou est une ville cosmopolite et agricole. Il était important pour nous de créer un cadre où toutes les communautés puissent se retrouver, partager et promouvoir la cohésion sociale », a-t-elle déclaré, avant d’exprimer une nostalgie : « Quand j’étais petite, chaque week-end, toutes les communautés se retrouvaient pour faire la fête ensemble. Aujourd’hui, chacun reste dans son coin, et ça, ce n’est pas bon. »
Au programme de ces trois jours : concours culinaire, danses traditionnelles, contes, concours Awoulaba, panels, formation des jeunes sur l’agriculture, expositions artisanales et agricoles, ainsi que des jeux traditionnels. Une palette d’activités destinée à valoriser le potentiel culturel et agricole de toute la région de l’Indénié-Djuablin.
Cependant, l’organisation d’un tel événement nécessite d’importants moyens. C’est pourquoi Mariam Sissoko a lancé un appel appuyé au ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, également maire d’Agnibilékrou.
« Lors de la deuxième édition, le ministre m’avait promis de nous aider à trouver des sponsors afin de donner au FECAD une dimension internationale. Je sais qu’il fait déjà beaucoup, mais j’attends vraiment qu’il ne nous oublie pas », a-t-elle plaidé, tout en saluant son engagement constant en faveur de la culture locale.
Le FECAD s’annonce donc comme un grand rendez-vous de brassage et de partage, où traditions et modernité se croiseront pour renforcer l’unité et l’identité culturelle d’Agnibilékrou et de toute la région.
