Récemment, à travers un colloque international sous le thème, « De l’Etat à la société internationale : engagement pour l’université », les mérite de cet illustre personnage ont été salué à leur juste valeur. Cet hommage a rassemblé des intellectuels de renom venant de divers pays de la sous-région, notamment du Burkina Faso, du Niger, du Sénégal, du Bénin, mais également de la France avec pour parrain Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Professeur de droit constitutionnel reconnu pour son engagement et son parcours académique exceptionnel, Pr Francisco Djedjro Meledje est docteur d’État depuis 1997 et agrégé de droit depuis 1995. Il a successivement occupé des postes prestigieux tels que président du département de droit public, doyen de la faculté de droit, et membre du conseil scientifique de l’Université. Au niveau international, ses contributions sont saluées dans les cercles académiques pour leur portée et leur impact, notamment à travers ses engagements au sein du Réseau africain de droit constitutionnel et de l’Association internationale de droit constitutionnel
Lors de la cérémonie d’ouverture, Adama Bictogo a souligné l’importance de cet hommage. « La communauté scientifique a décidé de célébrer l’excellence dans la dispensation de la connaissance et dans l’enseignement et la recherche, notamment dans les sciences juridiques. Je félicite les organisateurs pour cet hommage bien mérité », a-t-il déclaré, avant d’exprimer sa gratitude d’avoir été associé à cette cérémonie. Représentant le ministre de l’Enseignement supérieur, Anselm Kobéa, directeur de cabinet du ministre Adama Diawara, a témoigné de son admiration pour le professeur Meledje. « Il est un homme ouvert, toujours souriant. Nous avons passé de bons moments ensemble, et je suis heureux de célébrer aujourd'hui un de nos illustres enseignants, dont la renommée rejaillit sur notre système éducatif », a-t-il affirmé. Le Pr Meledje Djedjro Francisco a exprimé sa gratitude pour cette marque de reconnaissance.
« Il est heureux de savoir qu’on a été utile dans la société et dans les universités. La reconnaissance de collègues, surtout étrangers, valorise ce travail que j’ai toujours considéré comme un engagement », a-t-il exprimé. Il a invité les générations actuelles et futures à faire du travail un véritable moteur de libération et de satisfaction personnelle. « Le travail libère, le travail affranchit, il nourrit », a-t-il conclu. Ce colloque de trois jours est ponctué de panels animés par des universitaires de haut niveau, parmi lesquels le Pr Jean Du Bois de Gaudusson, professeur émérite de l’Université de Bordeaux, le Pr Ibrahim Salamy de l’Université d’Abomey Calavi au Bénin, et le Pr Djibrihinan Ouédraogo de l’Université Thomas Sankara au Burkina Faso. Le colloque se poursuivra jusqu’au 16 novembre avec plusieurs ateliers et échanges visant à renforcer les liens entre chercheurs de la région et à promouvoir une réflexion collective sur le rôle de l’enseignement supérieur dans les transformations sociales et politiques de nos pays. Le colloque s’est clôturé dans le village de Lopou à Dabou, avec une messe d’action de grâce.
Manuel Zako
