
Selon le document, le pays dispose d’un capital important et diversifié, marqué par plusieurs défis. Notamment, la sous-exploitation des entrepreneurs locaux. Le développement du capital humain et de la productivité est confronté à des inégalités dans l’accès aux services sociaux de base. Les compétences professionnelles sont inadaptées aux besoins du marché du travail. L’espace budgétaire du pays demeure réduit, en raison d’une mobilisation insuffisante des ressources nationales.
La Côte d’Ivoire figure parmi les économies les plus dynamiques d’Afrique. Elle détient une croissance du PIB réel estimée à 6,1% en 2024. Les perspectives sont prometteuses avec une croissance de 6,3% en moyenne sur 2025-2026.
Par ailleurs, la valorisation du capital naturel de la Côte d’Ivoire reste limitée. La BAD estime que pour tirer le meilleur parti de son capital, la Côte d’Ivoire doit renforcer la gouvernance et la lutte contre la corruption. La formalisation du secteur informel, l’exploitation du potentiel de l’impôt foncier, ainsi que le renforcement de la fiscalité sur le commerce électronique sont essentielles pour accroître les recettes nationales. Il est également nécessaire de valoriser le capital naturel via un système de comptabilité environnementale. Le renforcement des investissements dans la formation professionnelle et la santé est primordial pour améliorer le capital humain et la productivité. Toutefois, la valorisation du capital naturel de la Côte d’Ivoire reste limitée.
Enfin, la BAD exhorte la Côte d’Ivoire à renforcer la gouvernance et la lutte contre la corruption à l’effet de « tirer le meilleur de son capital ».
Bema Bakayoko