
Réuni le jeudi 26 juin 2025, à Abidjan-Cocody, avec ses partenaires, à savoir les entreprises, les incubateurs, les faîtières, les structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat (Sae), des chercheurs et des universitaires, pour voir comment exploiter les projets qui ont été financés par le Fonds : Des projets très intéressants dans le domaine de l’industrie, de l’agriculture, de l’énergie. « Tous les résultats, s’ils sont correctement exploités et valorisés, ces projets peuvent avoir un impact bénéfique sur le développement économique et social de notre pays », explique le secrétaire général.
Malheureusement, selon le secrétaire général du Fonds national pour la science, la technologie et l’innovation de Côte d’Ivoire (Fonsti), Dr Sangaré Yaya, les résultats dorment dans les tiroirs. Conscient de cet enjeu, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique affirme avec force sa volonté de bâtir un véritable écosystème national d’innovation, capable de transformer ces découvertes en moteurs de développement.
Un plaidoyer pour connecter science et économie
C’est dans cette dynamique que le conseiller technique du ministre, Dr Siaka Barthélémy Bamba, est intervenu lors d’un atelier organisé par le Fonsti à Abidjan. Selon lui, « la recherche ne doit plus être déconnectée de son environnement socio-économique » : elle doit au contraire répondre aux besoins du pays, en s’intégrant pleinement aux préoccupations nationales de développement durable.
Afin d’y parvenir, le ministère appelle à une mobilisation collective. Entreprises, incubateurs, structures de soutien à l’entrepreneuriat, chercheurs : chacun est invité à jouer son rôle. Le mot d’ordre est clair : fédérer les énergies pour faciliter la transformation des résultats de recherche en solutions concrètes.
Construire un cadre propice à l’innovation
Pour bâtir cet écosystème, plusieurs leviers sont identifiés : La mise en place de mécanismes de valorisation économique des recherches ; La création de partenariats durables entre chercheurs et acteurs du secteur privé ; Le renforcement de l’accompagnement institutionnel pour les porteurs de projets innovants ; La vulgarisation des résultats de recherche pour en démocratiser l’impact.
Lors de cette rencontre, plusieurs projets, issus de domaines stratégiques tels que l’industrie, l’agriculture ou encore l’énergie, ont été présentés. Tous ont un point commun : leur fort potentiel de transformation économique. Comme l’a souligné Dr Sangaré, si ces résultats sont correctement exploités, ils pourraient générer un impact significatif pour le développement du pays.
Dans cette optique, l’objectif est clair : soutenir les innovateurs pour qu’ils créent de véritables entreprises. Le secrétaire général a d’ailleurs affirmé avec détermination : « Nous allons aider les projets à créer des entreprises, valoriser les services et soutenir les recherches. » Ainsi, le Fonsti ambitionne de devenir un catalyseur de création d’emplois grâce à la recherche appliquée.
Vers une économie plus compétitive et inclusive
Un tel écosystème, en plus de favoriser l’innovation, serait un puissant levier pour créer de l’emploi, soutenir l’entrepreneuriat et accroître la compétitivité du pays. Pour le ministère, c’est une étape incontournable si la Côte d’Ivoire veut s’imposer comme un acteur régional de la science au service du progrès.
Il faut souligner que la Côte d’Ivoire doit tourner une nouvelle page de sa politique scientifique. En plaçant l’innovation au cœur de son développement, et en appelant à une alliance entre savoir et action.