Politique

Après l’injonction de son président d’honneur : La FIDHOP recadre Dr Boga Sako Gervais

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La Fondation Internationale pour l’Observation et la Surveillance des Droits de l’Homme et de la Vie Pacifique (FIDHOP) a décidé de rompre le silence. Dans une correspondance ferme dont nous avons reçu copie ce mercredi 4 juin 2025, l’organisation rappelle à son président fondateur, Dr Boga Sako Gervais, les limites de son rôle, désormais purement honorifique.

La Fondation Internationale pour l’Observation et la Surveillance des Droits de l’Homme et de la Vie Pacifique (FIDHOP) a décidé de rompre le silence. Dans une correspondance ferme dont nous avons reçu copie ce mercredi 4 juin 2025, l’organisation rappelle à son président fondateur, Dr Boga Sako Gervais, les limites de son rôle, désormais purement honorifique. À l’origine de cette mise au point, l’intervention de Dr Boga depuis l’Italie, dans laquelle il aurait tenté d’interférer dans la ligne de conduite de l’organisation, notamment à travers la prise de position sur des sujets sensibles et la participation de ses membres à certains débats télévisés. Une posture que la FIDHOP juge incompatible avec la neutralité et l’impartialité que requiert son engagement en faveur des droits humains.

 

Le rappel à l’ordre est sans ambiguïté : « seule l’équipe intérimaire a qualité pour représenter la FIDHOP dans la vie civile, publique et politique », martèle la lettre adressée à l’ancien président. La fondation évoque notamment la démission formelle de Dr Boga lors de l’Assemblée générale de 2024, suivie d’une passation officielle des charges à une nouvelle équipe, le 27 septembre 2024.

En toile de fond, l’incompatibilité entre les fonctions actuelles du Dr Boga — désormais président du GRADDH-Afrique et membre de la Coalition pour l’Alternance Pacifique — et la ligne apolitique de la FIDHOP. Les responsables actuels de l’organisation rappellent avec insistance que, selon les statuts, les membres d’honneur n’ont qu’un rôle consultatif, et ne peuvent se substituer aux organes exécutifs.

Dans un contexte pré-électoral tendu, où la neutralité des organisations de la société civile est scrutée à la loupe, la FIDHOP entend réaffirmer sa position : « Nous resterons une OSC respectueuse des lois de son pays, et continuerons à agir avec responsabilité pour la paix et les droits humains », conclut le courrier.

Un message clair, à l’intention non seulement de son fondateur, mais aussi de l’ensemble de ses partenaires nationaux et internationaux, alors que l’organisation réaffirme sa volonté d’évoluer en toute indépendance.

Yacouba DOUMBIA

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