
Organisé par la Direction de la Promotion de la Qualité et de la Normalisation (DPQN) du ministère en charge de l’Industrie, cet atelier, prévu sur deux jours (8 et 9 juillet), vise à mobiliser les parties prenantes autour de la redynamisation du PIQ, un concours national institué depuis 2002 pour promouvoir la culture de la qualité en Côte d’Ivoire.
Dans son discours d’ouverture, la Directrice de la Promotion de la Qualité et de la Normalisation, Madame Azoda Deli Berthé, a salué la présence et l’engagement des participants. « C’est avec un réel plaisir que je prends la parole à l’occasion de l’ouverture de cet atelier de sensibilisation des parties prenantes au Prix Ivoirien de la Qualité. Je tiens à vous remercier pour votre disponibilité et votre engagement en faveur de la promotion de la qualité en Côte d’Ivoire », a-t-elle déclaré.
Elle a exprimé sa reconnaissance aux structures membres des organes du PIQ ainsi qu’aux auditeurs-évaluateurs, dont la rigueur et l’impartialité garantissent la crédibilité du processus.
Madame Azoda Deli Berthé a rappelé que le PIQ, créé le 13 juin 2002, s’inscrit dans la politique nationale visant à inciter les entreprises à adopter des systèmes de management conformes aux bonnes pratiques en matière de qualité, de santé, de sécurité sanitaire des aliments, de protection de l’environnement ou encore d’efficacité énergétique.
Depuis sa création, le Prix s’est harmonisé à l’échelle sous-régionale, d’abord au niveau de l’UEMOA en 2004, puis de la CEDEAO en 2017, en adoptant des critères basés sur la qualité totale.
« Au regard des résultats acquis après dix-neuf éditions, le PIQ s’est imposé comme un instrument essentiel de valorisation des bonnes pratiques managériales. Cependant, malgré son importance stratégique, le taux de participation reste encore en deçà des attentes », a reconnu la directrice.
Elle a insisté sur la nécessité d’adopter une approche plus inclusive et sectorielle pour mobiliser tous les acteurs — administrations publiques, entreprises privées, organisations professionnelles et société civile — et renforcer la visibilité du PIQ, notamment grâce aux nouvelles technologies et aux réseaux sociaux.
L’atelier a ainsi pour objectif de formuler des recommandations concrètes et novatrices pour améliorer le taux de participation au concours et repenser sa stratégie de communication.
« Je suis convaincue qu’avec vos expertises et votre sens de l’intérêt général, nous aboutirons à des propositions fortes, applicables et porteuses de résultats », a conclu Madame Azoda Deli Berthé, avant de déclarer ouverts les travaux.