Depuis sa prise de fonction à la tête dudit ministère, Bouaké Fofana fait de la bonne gouvernance, l’un des piliers de sa gestion. Dans un communiqué de presse dont lavenir.ci a eu copie, le ministre met à nu « la découverte récente par l'Unité de Coordination du PARU mise en place par le Gouvernement, d'actes de faux et usages de faux perpétrés par M. DJABAKATE EL Issiaka, anciennement Spécialiste en Passation des Marchés au PARU ».
Selon la note, « M. DJABAKATE EL Issiaka, à travers la délivrance de lettres falsifiées de notifications d'attributions de marchés rédigées sur papiers à en-têtes du PARU, et portant la signature imitée du Coordonnateur du PARU, a extorqué de fortes sommes d'argent à plusieurs personnes se disant opérateurs économiques, mais non en relations d'affaires avec le PARU ».
Ce dernier a été licencié à la suite de ses actes et ne fait désormais plus partie des effectifs de l’unité de coordination du PARU. « Des poursuites judiciaires sont engagées contre lui et ses éventuels complices. Elle décline donc toutes responsabilités liées aux actes de faux, d'usages de faux et d'extorsions de fonds commis par lui.
Le Ministère de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de la Salubrité, chargé de la tutelle du PARU, rappelle que toute attribution de marchés doit obéir strictement aux procédures du Code des marchés publics et aux prescriptions des partenaires techniques et financiers du Gouvernement. Il réaffirme donc son engagement à continuer de garantir une gestion des projets sous sa tutelle, dans le respect des règles d'éthique et de rigueur. A ce jour, sous réserve des résultats d'un audit qu'il va incessamment commanditer, le Ministère n'a pas connaissance que des ressources du Projet aient été détournées ou impactées, et les victimes qui se sont présentées à la Cellule ne sont pas des fournisseurs ou prestataires connus du PARU » indique le communiqué dans lequel le ministre Bouaké Fofana « invite toute personne ou organisation ayant été victime des actes d'extorsion de fonds de M. DJABAKATE El Issiaka à porter plainte ».
Joël DALLY