Faits divers

Prêts usuraires : Un vaste réseau de prêts en ligne démantelé, plusieurs individus arrêtés

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Un vaste réseau de prêts usuraires qui opérait sur le net a été démantelé et plusieurs individus arrêtés par les autorités ivoiriennes.

Selon les autorités de la PLCC, une dizaine d’individus ont été accusées d’avoir piégé plusieurs victimes avec des taux d’intérêt abusifs et des méthodes de recouvrement violent sur les sites frauduleux « Flèche Prêt », « Finance Quotidienne », « Wave Prêt » et « Crédit Max », ont été arrêtés par la PLCC.

Connu sous le nom de taux d'usure, un prêt est qualifié d’usuraire lorsque son taux annuel effectif global (TAEG) dépasse le seuil légal fixé, appelé taux d’usure. Cependant, plusieurs individus sont victimes sur les plateformes en ligne, ces derniers temps. Malheureusement, en voyant les offrent des prêts à des taux d'intérêt exorbitants, plusieurs personnes s'adonnent à cœur joie ce prêt, ce qui entraîne leurs victimes dans un cycle de dettes incontrôlables. Ces victimes ont signalé des appels répétés, des messages texte intimidation, et même des menaces de mort provenant des entreprises de recouvrement de ces plateformes en ligne.

Devant cette situation, plusieurs victimes ont fait appel à la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), les opérations menées par la PLCC ont abouti à l’arrestation de plusieurs individus à Abidjan. Parmi eux figurent. ,O.I.R, B.N, A.O, A.K.M, G.J.E, A.A.O, G.B.M, A.E.J, A.A.F, D.T.A, Y.A.Y, T.R.E, N.A.I, D.S.Y, O.G.E, N.F.Y, D.A.J, T.Z.C, B.T.M, ainsi que d’autres complices.

Les individus suspectés d'acte d'usurier, ont reconnu d'avoir planifié un dispositif frauduleux de crédits en ligne à travers diverses applications, notamment « Flèche Prêt », « Finance Quotidienne », « Wave Prêt » et « Crédit Max ».

Pour rappel, en Côte d'Ivoire, la loi n°2014-810 du 16 décembre 2014 réglemente rigoureusement l'usure, interdisant tout emprunt dont le TAEG dépasse le seuil déterminé par le Conseil des ministres de l'Union Monétaire Ouest-Africaine (UMOA). Les infractions peuvent entraîner des peines allant de deux mois à deux ans d'emprisonnement, accompagnées d'amendes allant de 100 000 à 5 millions de francs CFA, et des sanctions plus sévères en cas de récidive. 

Ces individus ont été conduits devant le procureur. Ils font l'objet de poursuites pour octroi de prêts à des taux usuraires sur le web.