Aussitôt ce drame a été comme l'information du jour dans toute la région d'Abengourou qui s’est réveillée dans la stupeur avec encore la mort d'une étudiante pleine de vie.
Joindre au téléphone certains riverains tous pratiquement le même son de cloche.
Les faits
B. A , une jeune étudiante de 25 ans, inscrite en première année à l’INFAS. Vivait dans une cour paisible du quartier Plateau, non loin de l'école notre Dame. Dans la pénombre de la nuit pratiquement un peu plus de 22 heures, K T N É, 39 ans, blanchisseur domicilié à Abidjan, arrive dans la ville d’Abengourou. Il vient « voir » sa petite amie, B Annick, une jeune étudiante de 25 ans, de l’INFAS. Comme accoutumé, le couple, selon les voisins, se disputait de temps en temps au téléphone pratiquement ces dernières semaines. Ce soir-là du drame, rien ne laissait présager une telle situation dramatique, que cette fois-ci, les deux tourtereaux n'allaient pas s'accorder sur un certains nombres de chose.
Au milieu de la nuit environs de minuit, des bruits assourdissants réveilla les voisins immédiats de la jeune étudiante de l'INFAS. Inquiet, un voisin sort dans la cour. Dans la pénombre, il distingue le compagnon de B Annick, un couteau à la main. Quand l’homme le voit, il cache aussitôt le couteau dans sa ceinture et s’enferme dans la chambre. Au fur et à mesure, le silence devient lourd, presque anormal. Certains voisins appellent le propriétaire de la cour. D'autres voisins toquaient la porte ouvrez, appellent le nom de la victime. Aucun signe de vie à l’intérieur de la chambrette. En fin de compte, le voisinage est obligé de porter un coup de force sur la porte. La porte est forcée à l’intérieur, un spectacle de désolation insoutenable.
La jeune étudiante est étendue baignant dans une mare de sang. Son corps porte de profondes plaies. À côté d’elle, il gît au sol, le compagnon, blessé, dans une mare de sang lui aussi, la respiration haletante. Après le coup de grâce du couteau qui a mis fin à la vie de la jeune fille. Son compagnon aussi a tenté de se donner la mort. Mais lui, il eut grâce aux yeux de Dieu.
Pour les témoins, cette scène fit horrible avoir à l'œil nu. Des pleur par ci et là, certains éclatent en sanglots, d’autres restent pétrifiés. Ainsi, nos forces de l'ordre ont été alertées, la Police arrive aussitôt sur les lieux. L’homme est évacué en urgence à l’hôpital. Malgré ses graves blessures, son pronostic vital n’est pas engagé selon une source médicale.
Malheureusement, la jeune étudiante, a rendu l'âme. Elle, est déclarée morte sur-le-champ. Son corps est conduit à la morgue de la ville. Toute la ville est sur le choc, cette nouvelle a semé la tristesse et la consternation au sein des étudiants et étudiantes. Encore un autre féminicide, une vie brisée, une jeunesse fauchée et la passion de l'amour devient le crime passionnel. Par ailleurs, une enquête est ouverte afin de déterminer les circonstances de ce drame.
