
Peu avant 10 heures, des coups de feu ont retenti, semant la panique au sein de l’établissement et déclenchant une intervention massive des forces de l’ordre.
Un ancien élève au cœur du drame
Selon les premières informations relayées par la presse autrichienne, le tireur présumé, un ancien élève âgé de 22 ans, a ouvert le feu dans son ancienne salle de classe à l’aide d’un pistolet et d’un fusil de chasse. D’après la police, il aurait agi seul avant de se donner la mort. Ainsi, son corps a été retrouvé dans les toilettes lors du ratissage de l’établissement par les forces de l’ordre.
Les premières constatations font état d’un bilan extrêmement lourd. En effet, les médias locaux rapportent qu’au moins 10 personnes ont perdu la vie, tandis que près de 30 autres sont hospitalisées. Parmi elles, 11 seraient dans un état critique, certaines ayant reçu une balle dans la tête.
Un choc pour la ville et tout le pays
Face à cette tragédie, les autorités autrichiennes ont réagi rapidement. Tout d’abord, le ministère de l’Intérieur a annoncé un premier bilan de 9 morts, qui a ensuite été revu à la hausse, atteignant 11 victimes. Par ailleurs, le maire de Graz, Elke Kahr, a exprimé sa profonde consternation, évoquant un acte d’une violence inouïe qui touche des élèves et des enseignants.
En conséquence, les rendez-vous politiques prévus dans tout le pays ont été annulés. De plus, le chancelier Christian Stocker, accompagné de plusieurs membres de son gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur Gerhard Karner et le ministre de l’Éducation Christoph Wiederkehr, sont attendus sur place afin d’évaluer la situation et d’apporter leur soutien aux victimes et à leurs familles.
Une enquête en cours pour comprendre l’ampleur du drame
Alors que la ville est sous le choc, les forces de l’ordre poursuivent leur enquête afin de déterminer les circonstances exactes du drame. Ainsi, les autorités cherchent à comprendre les motivations du tireur, décrit par certains médias comme un jeune discret, dont l’acte soulève de nombreuses interrogations.
Cette fusillade, qui restera gravée dans l’histoire de Graz, remet sur le devant de la scène la question de la sécurité dans les établissements scolaires et du contrôle des armes à feu en Autriche.