
Selon un communiqué produit par le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Bouaké, une opération nécessaire a pris une tournure dramatique.
Afin de retirer les objets interdits au sein de l’établissement, plusieurs cellules ont été minutieusement fouillées sans incident. Cependant, au Bâtiment E, les agents ont été confrontés à une vive hostilité de la part des détenus, armés de gourdins, de machettes et d’autres objets dangereux. Acculés, les agents ont dû procéder à des tirs de sommation afin de sécuriser leur repli.
Une intervention des forces de l’ordre pour rétablir la situation
Face à l’escalade des violences, la Gendarmerie et la Police Nationale sont intervenues rapidement pour ramener le calme. Malheureusement, le bilan est lourd : cinq détenus ont perdu la vie et vingt-neuf personnes ont été blessées, dont six agents pénitentiaires et vingt-trois détenus. Les blessés ont été pris en charge et un médecin légiste a été requis pour les constatations d’usage.
Des découvertes inquiétantes
Malgré cet incident, la fouille s’est poursuivie et a permis la saisie de plusieurs objets prohibés, dont des blocs de cannabis, des plaquettes de comprimés Tramadol, dix-huit téléphones portables, dont huit smartphones, ainsi que trois grenades et diverses armes blanches. Cette découverte met en lumière les défis sécuritaires auxquels la prison est confrontée.
Un problème récurrent dans l’établissement
Il faut souligner que ce n’est pas la première fois que des fouilles révèlent la présence d’armes et de drogues au sein de la Maison Pénale de Bouaké. Les autorités pénitentiaires devront redoubler d’efforts pour garantir un contrôle efficace et éviter de nouveaux débordements.
Parfait K