
Selon un communiqué de la Direction Générale de la SOTRA, le sinistre a pu être circonscrire par les soldats de feu, qui ont pu parvenir à circonscrire les flammes et à éviter leur propagation aux autres véhicules stationnés à proximité. Le bilan matériel est toutefois lourd, treize (13) autobus ont été entièrement incendiés, la majorité étant totalement calcinée.
La police a été alertée par la société et a rapidement commencé les enquêtes sur les causes précises de l'incendie, qui se produit pendant une période sensible quelques jours avant une élection présidentielle. Dans son communiqué, la société de transport urbain public a cherché à rassurer ses usagers concernant la continuité de l'ensemble de ses services. ''La SOTRA confirme sa détermination à continuer de fournir sa mission de service public dans les meilleures conditions possibles de sécurité et de régularité.'' L'équipe de direction a également affirmé rester en pleine mobilisation avec les autorités compétentes pour protéger son matériel et son personnel. La société a profité de ces circonstances tragiques pour défendre la notion de responsabilité sociale, en interpellant les gens sur la nécessité de prendre soin des bus de transport urbains, qui constituent un patrimoine collectif. “Les élections passent, nos bus restent. Défendons nos bus, défendons notre avenir,” conclut la déclaration, qui évoque le slogan: “Mon bus, mon combat.”
Cet événement, très médiatisé sur les réseaux sociaux, relance la problématique, oubliée, de la défense des transports publics pendant les élections, une période de tension et de dégradation massive du vandalisme, qui met en péril des infrastructures vitales pour les habitants d’Abidjan.