Faits divers

Cybercriminalité : Voici les conséquences quand une affaire d'intimité devient une arme de chantage

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De plus en plus la diffusion ou même les menaces de diffusion d’images à caractère sexuel deviennent une forme courante de cybercriminalité sur les réseaux sociaux. Ce type de crime est une question d’image ou de menace d’image intégrée, souvent encore plus impitoyable que les tweets et retweets. Voici le récit d’une victime, une fille d’âge mineur dénommée Z.K.N.

Elle aimait un homme qu’elle avait rencontré en ligne, mais envoyait régulièrement des vidéos érotiques. Un jour, après la fin de sa relation, un message suivi d'une vidéo lui parvint sur WhatsApp, accompagné d’une menace d’image intégrée. Elle a rapidement paniqué et informé son oncle. Ainsi l'oncle de Z.K.N s’est rendu à la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité.

Une plainte a été déposée , les enquêtes menées par la PLCC, sous l’autorité de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI), ont permis d’interpeller D.M.J. Lors de son audition, cette dernière a  reconnu les faits. Elle avait reçu la vidéo de N.D., une proche de la victime, dans le but de faire chanter Z.K.N. À l’issue de l’enquête, D.M.J. est présentée devant le parquet pour détention illégale de données à caractère sexuel. Et menace de diffusion de contenu à caractère sexuel sur internet. Ces actes sont punis par la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité, et l’article 450 du Code pénal. 

Ainsi, protégeons nos jeunes, ne partageons jamais d’images intimes, même par amour. Une fois envoyées, elles peuvent devenir des armes de chantage.