
Lundi soir, via son réseau social Truth, il a affirmé que l’Iran et Israël avaient accepté un cessez-le-feu, censé mettre fin officiellement à la guerre.
Une annonce qui suscite la confusion
Selon Trump, l’accord de trêve devait entrer en vigueur ce mardi, aux alentours de 4h GMT. Il évoquait un « cessez-le-feu total » qui, selon ses mots, marquerait la « fin officielle » du conflit. Cependant, cette annonce n’a pas tardé à être remise en question.
Téhéran dément tout accord formel
En effet, quelques heures plus tard, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a démenti l’existence d’un accord. Il a déclaré qu’aucun cessez-le-feu n’avait été conclu avec Israël à ce stade. Néanmoins, il a précisé que l’Iran était prêt à cesser ses frappes si Israël mettait un terme à ses attaques.
« Si le régime israélien arrête son agression illégale contre le peuple iranien d’ici 04h00 du matin, heure de Téhéran, nous n'avons pas l'intention de poursuivre notre réponse », a-t-il souligné.
Une escalade préoccupante
Pour rappel, la journée de lundi avait été marquée par une nouvelle escalade des violences. En représailles aux bombardements sur les sites nucléaires du week-end, l’Iran avait mené des frappes sur une base américaine située au Qatar, accentuant davantage les tensions régionales.
Une trêve fragile et incertaine
Ainsi, malgré l’annonce triomphante de Donald Trump, la réalité sur le terrain demeure instable. Entre déclarations contradictoires et ultimatums diplomatiques, la paix semble encore suspendue à un fil. La suite des événements dépendra donc, en grande partie, de la retenue des deux parties dans les heures à venir.