
Depuis le 28 août dernier, M. Ghrieb assurait déjà l’intérim, suite au limogeage de Nadir Larbaoui. Sa nomination définitive, annoncée à l’issue d’une audience au Palais présidentiel, marque une volonté claire du chef de l’État : celle de stabiliser la tête du gouvernement tout en accélérant les chantiers en cours.
Chargé de former un nouveau gouvernement, Sifi Ghrieb hérite d’une mission stratégique. Le contexte est exigeant : les autorités souhaitent renforcer l’efficacité de l’exécutif, tout en poursuivant les réformes engagées dans les domaines économiques, sociaux et institutionnels. Cette confirmation s’inscrit donc dans une logique de continuité, mais aussi de responsabilisation.
Avec cette nomination, le nouveau Premier ministre se voit confier « la lourde responsabilité de constituer une équipe gouvernementale capable de répondre aux attentes sociales et économiques du peuple algérien ». Un défi de taille, dans un pays où les revendications citoyennes restent vives et les enjeux de gouvernance cruciaux.
En somme, la désignation de Sifi Ghrieb n’est pas qu’un simple ajustement administratif : elle incarne une volonté présidentielle de redonner du souffle à l’action publique, tout en consolidant les fondations d’un exécutif plus réactif et plus proche des réalités du terrain.