Pour Vitale et son mari Marko Versace, le ‘’poto’’ de leur concert est de la responsabilité du Palais de la Culture Bernard B. Dadié de Treichville dont la programmation la veille, dans la même salle, du concert d’Affou Kéïta aura eu des incidences majeures sur leur organisation. « Cette situation a eu un réel impact sur mon état d’esprit. Je savais que cela allait compliquer les choses et pour preuve, je suis montée tard sur scène parce que nous n’étions pas prêts. Le public l’a clairement ressenti », accuse Vitale.
Selon elle, cette situation a causé un grand retard dans sa mise en place. « On n’a pas pu faire de balance, je n’ai pas testé mon micro, les musiciens non plus. Je ne savais même pas à quoi ressemblait la scène ni par où entrer. À 9h-10h, les installations commençaient à peine, et à 18h, rien n’était encore prêt. L’installation de mon concert devait se faire sur deux jours », a-t-elle déploré sur NCI.
La réaction du Palais de la Culture Bernard B. Dadié de Treichville dans la même émission n’a pas tardé. Et c’est à Augustin Brou, Directeur technique de l’institution qu’est revenue la charge de confondre Vitale et son époux. « Nous avons été surpris par les déclarations de l’artiste Vitale et de son époux. Pour rappel, son concert s’est tenu le 31 mai 2025 dans la salle Anoumabo, et la veille, le 30 mai 2025, la même salle accueillait le concert d’Affou Kéïta. Les réunions techniques, organisées par la Direction technique sous la supervision de Koné Dodo, Directeur général du Palais, ont permis de planifier ces événements », a-t-il mis au point justifiant que l’organisateur du concert de Vitale a eu le temps nécessaire pour installer tout son matos.
« Lors de la réunion technique, nous avons été clairs avec Vitale et son staff. L’installation de leur matériel devait débuter juste après la fin du concert d’Affou Kéïta. Il revenait donc à l’équipe de Vitale de prendre toutes les dispositions nécessaires pour respecter le temps qui leur était imparti et permettre à l’artiste de faire sa balance le lendemain », a-t-il clarifié indiquant que les seuls interlocuteurs dans la signature de contrat étaient Vitale et son promoteur Éric Bédi.
