
Selon lui, cette revendication s’assimile à de la provocation ou constitue un acte de nature à semer les germes d’un conflit inutile.
« C’est une provocation de la CAP-CI. Je ne soutiens pas cette revendication. Je trouve que c’est de la provocation. C’est inutile », a-t-il affirmé.
Diabaté Beh, par ailleurs, 8e adjoint au maire de la mairie d’Abobo, a du mal à comprendre que ce regroupement réclame une autre RLE avant l’élection présidentielle d’octobre, alors même que la dernière n’a pas pu atteindre 1 000 000 nouvelles personnes inscrites. « Il faut que nous soyons réalistes. Il ne faut pas qu’on sème les germes d’un conflit inutile. C’est comme si on cherchait à créer des tensions inutiles dans le pays. Ce n’est pas nécessaire », souligne-t-il. Et d’ajouter que ce que la CAP-CI demande n’est pas réalisable techniquement. « Je ne sais pas à quoi rime cette revendication, étant entendu que le parrainage se fait avec la liste électorale définitive, qui ne sera disponible qu’à partir du 20 juin. Alors, à quel moment fait-on une autre révision de la liste électorale, qu’on met à jour pour être disponible avant octobre ? Techniquement, ce n’est pas possible ».
Poursuivant, il note qu’à la vérité, la CAP-CI a un agenda caché. « Si les gens veulent qu’on repousse la date des élections, pour qu’on dise que le pays n’est plus gouverné et qu’on est dans une transition, qu’ils le disent ouvertement. Si la CEI engage cette autre révision de la liste électorale et qu’on n’est pas en mesure de voter le samedi 25 octobre, les gens diront que le mandat d’Alassane Ouattara est fini et que nous sommes dans une transition. Il va y avoir des affrontements inutiles », fait-t-il remarquer.
Aristide Otré