
« Je me suis demandé pourquoi j’avais mérité ce prix. Je n’ai jamais signé d’accord de paix ni conduit de négociations. Mais j’ai réalisé que la paix ne se limite pas à l’absence de guerre. Elle passe par la connaissance mutuelle, le dialogue et la promotion des valeurs universelles, notamment à travers l’éducation et la culture », a dit dans son discours, António Costa.
Connu pour son engagement en faveur de la stabilité mondiale et de la coopération internationale, Costa entend utiliser cette distinction pour renforcer les principes d’humanisme, de tolérance et de respect des droits humains. Par ailleurs, il a annoncé qu’il reverserait la dotation financière associée au prix au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), afin de soutenir les programmes éducatifs destinés aux réfugiés soudanais.
Cette édition 2025 a également honoré la Fondation AZUCAR, dirigée par Sonia Viveros, pour son combat en faveur des droits des Afro-descendants en Amérique latine et son engagement pour une société plus inclusive et équitable. Ce prix récompense son rôle clé dans la promotion du dialogue interculturel et la lutte contre les discriminations.
Rappelons que le Prix Félix Houphouët-Boigny a déjà distingué des figures de premier plan, comme Angela Merkel, lauréate en 2022 pour son action en faveur des réfugiés.
Joël DALLY avec CICG