
Il l'avait annoncé il y a quelques jours. L'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a officiellement annoncé la création d'un mouvement dénommée "Trop c'est trop". A le suivre, ce mouvement se veut être la vitrine pour mettre en avant les "difficultés" des populations ivoiriennes.
"...Nous avons pris le temps, pendant des mois, pour écouter des femmes, des jeunes, des déguerpis, des sans-emplois, des travailleurs précaires, des enseignants, des paysans, des retraités, des responsables de la société civile, des leaders d'opinions, des politiques. Tous expriment, souvent avec détresse, un profond sentiment d'abandon, de l3pris et d'injustice", a expliqué, dans cette lettre, Laurent Gbagbo.
Selon Laurent Gbagbo, c'est dans le but de soutenir ces derniers, de faire en sorte qu'ils soient écouter et leurs "peines" prisent en compte qu'il a décidé d'agir. Mieux, pour Laurent Gbagbo, il était donc temps de dire "Trop c'est trop". "Leur voix ne porte plus. Il fallait la porter plus haut. Il fallait un outil citoyen, ouvert, transversal, capable de rassembler au-delà des clivages partisans pour dire ensemble : Trop c'est trop", a-t-il écrit.
A l'écouter, ce mouvement est tout sauf un parti politique, ni un mouvement insurrectionnel. "Trop c'est trop n'est pas un mouvement insurrectionnel. C'est un appel citoyen, un rassemblement pacifique de femmes et d'hommes...", a-t-il expliqué.
En clair, dans sa lettre ouverte, Laurent Gbagbo a invité tous les Ivoiriens qui se retrouvent dans cette vision de le rejoindre. Et ce, "pour bâtir une Côte d'Ivoire libre, juste et prospère".