
Dimanche 15 juin, depuis la Cathédrale Sainte-Thérèse de Bouaké, il a dévoilé son ambition de défendre la liberté et l’inclusivité démocratique en Côte d’Ivoire.
Une marche symbolique pour panser les blessures du passé
Dans une déclaration prononcée devant les fidèles catholiques et la presse, Gnangbo Kacou a rappelé que Bouaké avait été le point de départ d’une rébellion causée par un sentiment d’injustice. « Aujourd’hui, je marche de Bouaké à Abidjan pour fermer cette blessure. Tout Ivoirien doit se sentir chez lui partout en Côte d’Ivoire », a-t-il affirmé. Il insiste sur l’importance de la liberté et de la légalité comme piliers essentiels de la démocratie.
Un appel à l’inclusivité politique
Face à ce qu’il considère comme une injustice, il interpelle le président Alassane Ouattara : « Au nom des valeurs suprêmes de l’État, je lui demande de garantir que tous les leaders politiques puissent être candidats à l’élection présidentielle. Cette décision serait une avancée vers la réconciliation nationale. »
Il précise que son initiative n’est dirigée contre personne, mais vise à rassembler : « Bouaké et le reste de la Côte d'Ivoire forment un tout. Nous devons recréer une symbiose entre Ivoiriens. »
Un parcours significatif
Son itinéraire prévoit un passage par plusieurs villes avant d’arriver à Abidjan dans quinze jours : Kazakro, Sakassou, Tiébissou, Yamoussoukro, puis Agboville. Il invite les Ivoiriens non pas à marcher à ses côtés, mais à partager l’événement : « Cette marche doit marquer un tournant historique : celui d’une Côte d’Ivoire réconciliée, équitable, tournée vers le progrès. »
Lors d’une précédente conférence de presse, Gnangbo Kacou avait déjà exhorté le président Ouattara à faire voter une loi d’amnistie pour permettre la participation de tous les leaders politiques à l’élection. Un pas vers une véritable réconciliation, selon lui. Son initiative porte un message clair : « Sauvez la paix, sauvez la République. »