
Combien de fois, l’opposition n’a-telle pas fait de fausses annonces ou laissé entendre des informations artificiellement grossies ou sorties de leur contexte, comme si, à force de grossir le trait, elle pouvait parvenir à noircir le bilan du Président Alassane Ouattara ? Ainsi, pour abuser l’opinion, l’opposition fait croire que la CEI est prise en otage par le pouvoir RHDP et que toute décision qui émane de cette Commission, est dictée par les représentants de ce parti. Or, il se trouve que les commissaires représentants l’opposition, sont en nombre considérable. Aussi, les décisions se prennent selon le principe ‘’un commissaire, une voix’’. À quel moment, le pouvoir impose-t-il donc ses choix ?
Gbagbo, « nouveau défenseur de la veuve et de l’orphelin »
L’autre gros mensonge, est le fait que l’ancien président, Laurent Gbagbo, se fait désormais passer pour le « nouveau défenseur de la veuve et de l’orphelin ». Si le ridicule tuait. Il a donc revêtu, pour les besoins de la cause, sans la moindre pudeur et sans gêne, le manteau du justicier Zoro. Mais, toutes choses étant, par ailleurs, égales, même si comparaison n’est pas raison, faut-il rappeler que, dans une autre vie, il aurait pu être comparé à l’empereur Caligula ? Et c’est le même Gbagbo qui se plaint aujourd’hui d’un supposé déficit de démocratie ou de liberté et qui veut installer le désordre. Puisqu’il veut ‘’la bagarre’’ afin de faire inscrire son nom sur la liste électorale. Heureusement, il a été président de la République et il sait ce que la République réserve à ceux qui troublent l’ordre. Revisitons ce pan du discours qu’il a tenu, sur un ton martial, à Divo où il s’était rendu, le 27 août 2010, pour installer la Compagnie républicaine de sécurité (CRS 3) de Divo. « Vous êtes des policiers, vous n’êtes pas des juges. Votre rôle est de faire en sorte que la République vive… Que l’autorité républicaine vive.
Vos ennemis, ce sont tous ceux qui sont contre la République. Tous ceux qui veulent installer la chienlit, le désordre. Tous ceux qui veulent troubler les élections. Battez-vous contre le désordre, contre la chienlit... Ne réfléchissez pas, ce sont les juges qui réfléchissent. Vous êtes des combattants du respect de l’ordre public. S’il y a des dégâts, les juges rétabliront tout. La République se construit avec les Forces de l’ordre, avec les forces de combat… Moi, j’ai les bras de la République. Quand le moment arrive pour que je lance mes bras, je les lance », a asséné Laurent Gbagbo. Fidèle à cette ligne de conduite, quelques années plus tôt, il n’a pas hésité à faire mater les femmes qui ont tenté de marcher sous son régime …contre la vie chère. Voici ce qu’écrivait un confrère qui a suivi cette manifestation à l’époque. « Face à la cherté de la vie, la population, menée par des femmes, se soulève depuis hier matin (1er avril 2008) dans les communes de Cocody et Yopougon, à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire. La vague de protestation, qui a touché d’autres communes mardi matin, continue de paralyser toute la ville. Deux personnes sont déjà mortes dans les affrontements avec les forces de l’ordre », relate-t-il.
Triste. La remise en cause des progrès réalisés
Faut-il aussi revenir sur la remise en cause des progrès réalisés par la Côte d’Ivoire sous Alassane Ouattara, entreprise depuis quelques temps par l’opposition, conduite par Tidjane Thiam ? À quoi bon ? Les Ivoiriens qui ne sont pas dupes, savent bien que discuter de l’IDH, de l’espérance de vie ou d’autres concepts de nature à mesurer le niveau développement, n’a aucun sens si l’on ne tient pas compte de l’abîme d’où Ouattara a tiré ce pays. Aussi, les opposants peuvent-ils se gargariser de certains chiffres ou faire leurs choux gras de certaines fake news, il est évident qu’ils perdent leur temps. La Côte d’Ivoire revient de loin et est sur une pente ascendante avec l’ancien DGA du FMI. C’est cela le vrai point. Le reste, tout le reste, n’est que ‘’blablabla’’ et diversion. Sauf qu’à force de ne proposer que les dénigrements, les faux débats, les fake news, et autres ragots de bas étage, l’opposition a fini par se décrédibiliser aux yeux de la majorité des Ivoiriens qui n’a pas oublié, où était ce pays, il y a 15 ans.
Ambroise Tiétié