Le mouvement "Trop c'est trop" regroupant des partis politiques de l'opposition ivoirien, a réagi quelques heures après le discours du président Alassane Ouattara.
Le président ivoirien était attendu ce dimanche sur une question clé : celle de sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre prochain. Et à l'instar de sa rencontré face aux députés, il y a quelques mois, le président Ouattara a encore une fois dribblé tous les Ivoiriens. En clair, le numéro un ivoirien n'a pas souhaité répondre par oui ou non à la demande de briguer un nouveau mandat.
Et cette sortie, comme l'on pouvait s'y attendre, a été perçue par l'opposition comme un "recul". Et c'est le porte-parole de ce mouvement, Damana Adia Pickass qui s'est prononcé sur ce point. A le suivre, l'objectif premier du mouvement "Trop c'est trop", est de s'opposer à un "4e mandat" du président Alassane Ouattara. "Nous voulons dire aux Ivoiriennes et aux Ivoiriens que face à leur détermination et à leur détermination, le président Alassane Ouattara a reculé", a-t-il déclaré.
A suivre Damana Adia Pickass, face à ses nombreux militants, le président ivoirien, n'a pas ou répondre "promptement" à la demande de son parti, le RHDP. "Il n'a pas pu répondre promptement à la demande qui lui a été faite par son parti d'être candidat à l'élection présidentielle. Non seulement, il n'a pas répondu promptement mais il n'a pas répondu favorablement. Il a entretenu l'ambiguïté puisqu'il s'est donné le droit d'aller réfléchir et revenir", s'est réjoui le conférencier du jour.
Pour lui, ce recul peut être perçu comme une "victoire" pour l'opposition. En clair, pour Damana Pickass, c'est en réalité "une victoire de la mobilisation contre le 4e mandat". "Car, ce 4e mandat est une violation flagrante de notre constitution, qui est le symbole vivant de notre volonté commune de vivre ensemble", a-t-il rappelé. A en croire le conférencier du jour, la constitution étant le creusé de l'unité et de cohésion nationale, il était important que "des hommes politiques ne la violent pas".
