Le candidat aux élections présidentielles d’octobre 2025, Assalé Tiémoko, a fait un post dans lequel il a rappelé le nombre insuffisant des Ivoiriens aux élections depuis les derniers scrutins de 2010. « Depuis la présidentielle 2010, environ 4,5 millions d'ivoirien inscrits n'ont plus remis les pieds dans un bureau de vote », a révélé Assalé Tiémoko, par ailleurs journaliste d’investigation. A la suite de cette publication, ils ont été nombreux à se prononcer et donner les raisons que leur désintérêt aux élections en Côte d’Ivoire.
On le sait, les élections présidentielles de 2010 ont été émaillées de fortes crises engendrant des pertes en vies humaines. On parle de plus de 3000 morts avec des dégâts considérables enregistrés partout dans le pays. Et c’est justement après cette période que nombre d’Ivoiriens ont décidé de ‘’tourner’’ le dos à tout ce qui est scrutin électoral. C’est le cas d’une certaine Eve Boué qui dit avoir perdu le goût au vote. Et ce, à cause de plusieurs facteurs. « Moi également et toute ma famille y compris (ma mère et mes frères et sœurs). Mon père (instituteur à la retraite. Tranquillement à Man) a fui la crise de 2002... il est venu se réfugier à Abidjan. Et y est décédé (victime collatérale de la guerre de 2002) donc ma mère, mes frères et sœurs moi y compris avons revécu la crise de 2010... et unanimement on a perdu le goût du vote. L’importance même d’accomplir ce devoir citoyen. Depuis on essaie de se reconstruire, d'y croire. Mais les politiques ne nous y aident pas. Conclusion : Plus de participation au vote », a-t-elle écrit en commentaire du post du président du mouvement Aujourd’hui et demain la Côte d’Ivoire (ADCI), Assalé Tiémoko.
Koffi Ange Richard lui ne dit pas autre chose. En clair, pour lui, la politique ivoirienne est truffée de mensonges. « Bien vu honorable. La politique ivoirienne est pleine de mensonge, donc les gens préfèrent rester chez eux pour éviter que ma voix soit attribuée à celui pour qui je n'ai jamais voulu voter », a-t-il expliqué. Et Pacôme Konan d’ajouter : « Tant que les conditions d'élections crédibles ne sont pas réunies, je serai toujours non partant ». Idem pour Ismael Yao qui lui préfère’’ subir le choix que les autres auront fait : « Je préfère me chercher celui que vous décidez de mettre on le suit et on bénéficie ou on subit tous ».
Quant à Ephrem Kouakou, à l’instar de bon nombre d’Ivoiriens, à préféré ajouter une touche comique à son commentaire. Mieux, à le suivre, la seule élection à laquelle il a pu participer « était celle de note chef de classe au lycée ». Mais pour ce qui concerne les scrutins de 2025, « je vais après une mûre réflexion me prononcer dans les jours avenir », a-t-il promis.
