Simone Ehivet Gbagbo, porte-parole du CAP-CI, un mouvement qui réunit près de 25 partis politiques et Organisations de la société, a réclamé l'aide de la CEDEAO, à un peu plus de trois mois des présidentielles en Côte d’Ivoire. "Nous comptons sur la puissance de leur organisation pour nous venir en aide dans notre pays pour que nous ayons des élections apaisées à la suite d'un dialogue politique ouvert qui va permettre à chacun d'exprimer ses besoins, ses souhaits, qui va permettre d'obtenir la modification totale du système électoral", a-t-elle lancé à la sortie de cette rencontre.
A l'écouter, la première préoccupation des partis de l'opposition, c'est de parvenir à des élections apaisées. Et pour que cela se fasse, il est important, à en croire l'ancienne Première Dame de Côte d’Ivoire, qu'il y ait un dialogue politique. "Ce que nous voulons, c'est des élections qui soient propres dans notre pays ; mais qui soient apaisées, transparentes et inclusives. C'est ça notre projet. Et c'est pour ça que nous nous battons depuis 202r pour obtenir le dialogue national", a indiqué Simone Ehivet Gbagbo.
Aussi, la présidente du Mouvement des générations capables (MGC), n'a pas manqué de donner son avis sur la floraison des mouvements de coalitions dans le pays. "La prolifération des coalitions, c'est une bonne chose, tant que ça va dans le même sens. Ce que nous souhaitons en tant qu'opposition, c'est d'avoir dans notre pays, des élections propres, ses élections transparentes", a insisté Simone Ehivet Gbagbo. Car pour elle, "qu'il y ait mille coalitions, pourvu qu'elles participent à l'organisation du dialogue politique et que nous puissions avoir le dialogue dans notre pays", a-t-elle conclu.
