
Réunis au siège du parti, le jeudi 11 septembre 2025, les responsables de l’UHR, conduits par leur président Valy Touré, ont justifié ce choix par trois raisons majeures : leur appartenance à la grande famille politique héritière de Félix Houphouët-Boigny, la volonté de défendre la paix et la stabilité, et enfin le bilan jugé « indéniable » d’Alassane Ouattara à la tête de l’État.
« Notre décision repose sur trois fondements essentiels : l’héritage houphouëtiste, la solidarité avec le candidat qui incarne le mieux les valeurs de développement et la reconnaissance du bilan du président Ouattara », a déclaré Valy Touré, appelant les militants et sympathisants de son parti à se mobiliser « résolument » aux côtés du candidat du RHDP.
Créée en 2011 et officiellement reconnue en 2022, l’UHR avait déjà laissé entrevoir son ralliement en août dernier. Cette déclaration publique vient donner une dimension solennelle à cet engagement politique.
Concernant les candidatures non retenues par le Conseil constitutionnel, le président de l’UHR a invité les leaders concernés au calme et à la responsabilité : « La politique n’est pas une affaire d’émotions mais d’intérêts et d’idéologie. Le pays doit être au-dessus des individus. »
Sur les 60 dossiers déposés auprès de la Commission électorale indépendante (CEI), seuls cinq candidats ont été validés : Alassane Ouattara, Jean-Louis Billon, Ahoua Don Mello, Simone Ehivet Gbagbo et Henriette Adjoua Lagou.
La campagne officielle s’ouvrira le 10 octobre et s’achèvera le 23 octobre, avant le scrutin prévu le 25 octobre 2025.