
Organisé par la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme (LIDHO) en partenariat avec la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), cet événement avait pour objectif de renforcer les capacités locales en matière de prévention des violences électorales, à l’approche du scrutin présidentiel d’octobre 2025.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Protect », financé par l’Union européenne, qui vise à protéger l’espace civique et les défenseurs des droits humains en période électorale.
Les modules dispensés ont porté sur les droits humains en contexte électoral, la gestion des tensions communautaires, ainsi que les mécanismes d’alerte et de médiation en cas de crise.
Pour Sery Aïda, chargée du programme national de la LIDHO, cette démarche est essentielle : « Les jeunes et les femmes sont les premiers acteurs à impliquer dans la prévention. Les uns parce qu’ils sont parfois instrumentalisés, les autres parce qu’elles subissent souvent les violences. Ils doivent devenir des relais de paix et de cohésion. »
De son côté, la formatrice Fofana Ella a insisté sur l’importance de donner aux jeunes des outils pratiques et une connaissance approfondie des droits fondamentaux. Quant à Issouf Paré, 2e vice-président du Conseil national des jeunes de Côte d’Ivoire (CNJCI), section Korhogo, il a salué « une initiative qui responsabilise les jeunes leaders à s’approprier la paix comme valeur de vie quotidienne ».
Les participants se disent désormais prêts à retourner dans leurs communautés pour jouer leur rôle de « sentinelles de la paix », en sensibilisant leurs pairs et en contribuant à la création d’un climat électoral apaisé.
Il faut dire que la prévention des violences électorales est une responsabilité collective, indispensable à la consolidation de la démocratie et au développement du pays.