Selon son secrétaire général, Irié Gouati Bi, également président de la cellule civilo-militaire de Duékoué, ce comité aura pour mission essentielle de prévenir, anticiper et gérer les risques de tensions ou de violences liés au processus électoral dans le département.
« Nous aurons à charge d’évaluer l’état d’esprit des populations avant, pendant et après les scrutins, de détecter les signes précurseurs des troubles tels que les rumeurs, discours haineux, propagandes violentes ou regroupements inhabituels, et de diffuser des informations fiables sur les risques potentiels », a déclaré M. Irié.
Au-delà de la veille sécuritaire, le comité entend promouvoir la culture de la paix et de la tolérance, renforcer la confiance entre populations, autorités et institutions, et sensibiliser à une participation citoyenne responsable et non violente.
Lutte contre la désinformation, prévention des discours de haine, médiation en cas de conflits locaux : autant de responsabilités confiées au comité, qui souhaite se poser en véritable acteur de cohésion sociale.
« Nous devons encourager les acteurs politiques et leurs militants au respect des règles démocratiques et veiller au bon déroulement de toutes les étapes du scrutin », a ajouté le secrétaire général.
Le comité rassemble une diversité d’acteurs locaux : le préfet de région, le maire et président du conseil régional, le Médiateur délégué, les forces de défense et de sécurité, des représentants de la jeunesse, des femmes, des transporteurs ainsi que la société civile.
Cette initiative intervient à quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle, prévu pour le 25 octobre 2025, selon le calendrier de la Commission électorale indépendante (CEI).
Dans un département marqué par des tensions par le passé, cette démarche apparaît comme une assurance pour des élections pacifiques et inclusives.
