
Selon ce document, la Côte d’Ivoire occupe la deuxième place en matière d’indice de développement humain (IDH), se positionnant à la 157ème place mondiale avec une moyenne de 0,582. Ce classement la place derrière le Cap-Vert, le Ghana et les treize autres pays de la sous-région.
Un progrès notable est observé, avec un bond qualitatif de dix places dans le classement, accompagné d’une espérance de vie proche de 62 ans. L'Association des États du Sahel (AES) qui regroupe le Mali, le Burkina et le Niger reste en queue de peloton. Quant au Sénégal, cité en exemple par le président du Pdci, Tidjane Thiam, il se trouve loin derrière le Togo, la Mauritanie et le Nigeria. Le Ghana, deuxième en Afrique de l’Ouest derrière le Cap-Vert, occupe quant à lui la 143ème position.
Grâce à des réformes structurelles et à la mise en œuvre de grosses infrastructures sanitaires (hôpitaux généraux, CHR, CHU...), la Côte d’Ivoire est en bonne voie pour améliorer encore son score dans les années à venir. Ce rapport constitue un véritable revers pour l’opposition, notamment le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), qui faisait de l’indice de développement humain un argument de critique à l’encontre du pouvoir en place. Aujourd’hui, cet argument perd de sa vigueur, obligeant l’opposition à redéfinir ses stratégies de mobilisation.
Nous avons progressé
Un membre du gouvernement ivoirien a d’ailleurs déclaré : « Nous avons progressé. Mais le meilleur reste à venir », témoignant de la volonté de poursuivre les efforts pour améliorer le bien-être de la population et renforcer la position du pays dans le classement mondial.
Yacouba DOUMBIA