Santé

Dr. Michelle Lora (Psychologue à l’Hôpital Mère-Enfant) : « Le mental est le tableau sur lequel se dessinent nos vies »

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Enseignante-chercheure à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, Dr. Michelle Lora est psychologue à l’Hôpital Mère-Enfant Dominique Ouattara de Bingerville. Dans cette interview, elle parle du suicide à travers ses causes et des moyens thérapeutiques et donne également des astuces contre la dépression, le stress…Entretien.

 

 

Si l’on vous demande d’expliquer simplement la psychologie, que diriez-vous ?

 

La psychologie, c'est la science qui s'intéresse au bien-être mental et émotionnel des personnes. Elle permet d'identifier les origines des malaises et propose des accompagnements pour y remédier.

 

Est-ce qu’il y a une différence entre la psychologie et la psychiatrie ?

 

Le psychologue a un diplôme universitaire hors du domaine médical :  il s'agit de psychologie, sociologie ou de sciences cognitives et comportementales. La grande différence avec le psychiatre, c'est qu'il ne peut pas délivrer d'ordonnance médicale et qu'il n'a pas fait d'études de médecine. Donc, il n'est pas habilité à faire des prescriptions de médicaments. Lorsque la médication s'impose, le psychologue réfère le patient à un médecin généraliste avec des recommandations et un rapport psychologique, soit à un psychiatre pour les cas les plus complexes.

 

Revenons à la psychologie. Quelle est son importance dans la vie quotidienne ?

 

Contrairement aux préjugés sur la psychologie, l'importance de la santé mentale n'est pas à négliger.  La psychologie, ce n'est pas que pour les faibles, les riches ou les Blancs, comme je l'entends souvent. Lorsqu'une personne ne se sent pas bien mentalement, toutes ses facultés sont réduites, y compris la concentration et les performances intellectuelles, sociales et physiques. Le mental est le tableau sur lequel se dessinent nos vies. Si le tableau est sale, quel que soit ce que nous dessinons dessus, cela sera opacifié par le malaise mental sous-jacent. C’est la raison pour laquelle, il faut nettoyer quotidiennement notre tableau mental : entretenir ou créer un environnement émotionnel favorable à notre épanouissement. Comme je le dis souvent, l'état d'esprit est un choix. Il vaut mieux choisir d'être une personne joyeuse que de se laisser submerger par la tristesse. 

 

Quand ou pourquoi doit-on consulter un psychologue ?

 

La consultation chez un psychologue est nécessaire quand les troubles de la personne l'empêchent d'avoir une vie sociale satisfaisante. Cela concerne aussi bien les relations professionnelles que personnelles. Il n'est pas nécessaire d'avoir une prescription médicale pour consulter. Si vous ressentez une angoisse permanente, vous vous sentez constamment triste, vous n'arrivez pas à vous en sortir seul, c'est le moment de consulter un psychologue. Parmi les motifs fréquemment invoqués, il y a le fait qu'on est insatisfait de notre vie actuelle et qu'on souhaite y apporter certains changements, ou encore, lui trouver un nouveau sens. Il y a également le fait de vivre une épreuve ou subir un traumatisme : deuil, séparation, maladie, congédiement, agression physique.

 

Bien souvent, quand on sait qu’une personne a fait la psychologie, certains se méfient d’elle. On lui reproche de traiter leurs interlocuteurs comme des patients. Avez-vous déjà vécu cela ?

 

Ce sont les patients qui se font des idées. Analyser une personne du point de vue psychologique, demande la mise en place des instruments d’analyse et cela met le psychologue dans une posture de travail. Or, vous le savez, on ne peut pas être en train de travailler pendant 24 H. Personnellement, je sais faire la part des choses et désactiver mon côté psychologue car, même si certaines personnes ne se rendent pas compte, c’est contraignant de psychanalyser des gens, dans la mesure où cela demande une attention soutenue, une écoute optimale et un décodage de tous les signaux verbaux et non-verbaux. Je préserve un environnement « off » pour permettre au psychologue que je suis de se déconnecter de son travail et de se ressourcer. J’ai des moments personnels exclusivement dédiés à MOI et dans ces moments-là, je prends soin de moi-même et ensuite de ma famille. Je préserve un espace dans mon emploi du temps pour ne pas autoriser des interférences qui pourraient être invasives pour ma vie personnelle. Ceci dit, il y a des réflexes analytiques que le psychologue acquiert par « déformation professionnelle », mais c’est à lui de savoir faire la part des choses pour ne pas agir de façon envahissante sur son entourage. 

 

 

Il y a un phénomène qui semble prendre de l’ampleur en Côte d’Ivoire ces dernières années. Il s’agit du suicide. Y a-t-il une explication à cela ? 

 

Concernant le phénomène du suicide, il existe plusieurs causes et plusieurs contextes.  Il y a les facteurs génétiques. En effet, les études familiales sur des jumeaux, et d’adoption de jumeaux élevés à part, montrent un facteur génétique relatif au suicide. Cependant, il n’existe pas de gène unique du suicide indépendant des maladies mentales. L’étude de la famille et de l’histoire du sujet reste le meilleur prédicteur (Uher et Perroud, 2010). Nous avons également les facteurs psychopathologiques. Une étude (Arsenault-Lapierre et al., 2004) portant sur 3 275 suicides a montré que 87 % des personnes suicidées avaient au préalable, au moins, un diagnostic psychiatrique (troubles affectifs : 43 % ; addictions : 25 % ; trouble de la personnalité : 16 % ; psychoses : 9 %). Le lien est également fort avec le stress post-traumatique (Panagioti, 2009). Dans les formes graves de dépression, le risque suicidaire peut apparaître, surtout en début de thérapie cognitive, ou bien lorsque le patient est adressé au thérapeute, car il a fait une tentative de suicide. L’impulsivité et le trouble de la personnalité borderline sont liés au passage à l’acte suicidaire : colères pathologiques et jet d’objets, boulimie, jeu pathologique, violences, crimes, conduites antisociales, achats pathologiques, addictions, sexualité impulsive/compulsive. Une automutilation (coupure) prédit une tentative de suicide chez l’adolescent (Wilkinson, 2011).

 

 

 

« Environ 80 % des personnes qui font une tentative de suicide, ont envoyé des signaux ou ont parlé de suicide. Beaucoup ont vu un médecin ou un psychothérapeute peu avant de se suicider »

 

 

 

Est-ce qu’on peut dire, au regard de ces explications, que ceux qui tentent de se suicider envoient un signal ?

 

Environ 80 % des personnes qui font une tentative de suicide, ont envoyé des signaux ou ont parlé de suicide. Beaucoup ont vu un médecin ou un psychothérapeute peu avant de se suicider. Pour ma part, je ne pense pas que le nombre de suicides ait considérablement augmenté en Côte d’Ivoire. Ce qui a changé, ce sont les moyens de communication qui donnent une plus grande visibilité aux faits divers. Depuis l'avènement des réseaux sociaux, tout le monde est devenu un relais rapide de l'information, à telle enseigne que les gens ne prennent même pas la peine de vérifier si une information est vraie ou fausse avant de la relayer. Dans ce contexte, le même fait divers peut être transmis par plusieurs sources et sous différentes versions, donnant l'impression d’une recrudescence des suicides.

 

Quels sont les signes avant-coureurs d’une volonté de suicide ?

 

La plupart des personnes qui se suicident ont envoyé des messages de détresse et de souffrance à leur entourage, et ont manifesté leur intention d’en finir, avant le passage à l'acte. Souvent, des personnes m'écrivent pour me manifester leur ras- le-bol et leur désir de mettre fin à leurs jours. Lorsque c'est le cas, je les reçois sans rendez-vous, car cela est une urgence. Parfois, le simple fait de voir que l'on répond immédiatement à leur sollicitation, réduit l'envie de passer à l'acte et les patients le disent lors de la consultation. La solitude avérée ou supposée est un facteur aggravant du passage à l'acte suicidaire. Le sujet suicidaire se sent seul ou incompris, il ne se sent pas écouté. Il est donc crucial de reconnaître les indices et les comportements suicidaires et, en cas de doute, le mot d’ordre est d’agir et de manifester de l'empathie à la personne sans la juger ni sous-estimer les sujets qui la touchent. Cela peut être salutaire pour le sujet suicidaire.

 

Y a-t-il des exemples d’alerte ?

 

Il y a plusieurs types d'alertes que l'on peut prendre en compte pour reconnaître un terrain favorable au suicide ou des signes avant-coureurs. Nous avons des messages verbaux directs et indirects : la personne parle de son intention de se tuer clairement ou avec ambiguïté, de mort, d’écœurement et d’essoufflement : « Je veux me suicider », « Je vais me tuer », « Je veux mourir », « Je ne m’en sortirai jamais », « Vous seriez bien mieux sans moi », « Bientôt, vous aurez la paix », « J’ai fait mon testament ». Il y a des indices comportementaux : changement radical ou progressif des comportements habituels ; don d’objets importants ayant une grande valeur affective ou symbolique ; retrait et isolement ; mise en ordre de ses affaires : lettres, règlement de conflits et testament ; changements dans les habitudes alimentaires et de sommeil ; changements au plan de l’hygiène personnelle ; comportements dangereux (conduite à grande vitesse, consommation exagérée d'alcool ou de stupéfiants etc., intérêt soudain pour les armes à feu, le suicide, les choses morbides, la réincarnation ou les cimetières.

 

Quand on vous écoute, on a l’impression que les personnes calmes sont à l’abri du suicide

 

Attention aux signes trompeurs : une soudaine amélioration de l’humeur peut ne pas vouloir dire que la personne va mieux, mais plutôt qu’elle a planifié son geste et qu’elle se sent « apaisée » d’avoir pris la décision de passer à l’acte. Selon sa perception, elle va bientôt arrêter de souffrir ou de faire souffrir les autres… Dans ce laps de temps, elle retrouve une joie de vivre apparente et une bonne humeur accrue. Lorsque c'est le cas, la personne est à surveiller de près, car elle endort la vigilance de son entourage pour passer à l'acte sans être empêchée. Il y a aussi des indices émotionnels qui se manifestent par le désintérêt, la perte de désir, les pleurs, la tristesse, l’apathie et le découragement ; de brusques changements d’humeur, l’agressivité, les émotions contradictoires et changeantes : rires suivis de pleurs ou de colère, l’anxiété accrue, l’absence d’émotions. Tous ces indicateurs font partie des signes de dépression qui peuvent conduire au passage à l'acte. 

 

Y a-t-il un remède, une thérapie ou toute autre solution pour prévenir le suicide ?

 

Le suicide se définit par l’intention de mourir. On parle aussi d’autodestruction ou d’autolyse et de suicidé qui s’inflige à lui-même volontairement la mort. La preuve de l’intention mortelle est parfois indécidable : par exemple, un accident mortel est-il volontaire ou non ? Cela explique la sous-estimation de la déclaration des suicides, souvent pieusement transformés en accident de voiture ou nettoyage d’armes létales ou chutes malencontreuses.

Le suicide est un comportement que l’on peut retrouver dans différents troubles psychologiques ou psychiatriques ou même chez des personnes sans troubles actuels ou sans antécédents. Dans de rares cas, il est volontaire et représente pour le sujet suicidaire, une solution. Néanmoins, un courant de recherche souhaite isoler le suicide en tant que maladie autonome avec des facteurs génétiques et biologiques. Dans cette perspective, le DSM-5 (2013), dans sa section III, « Mesures et modèles émergents », a retenu deux catégories à part où les tentatives de suicide ne feraient pas partie d’un autre trouble : le trouble « conduite suicidaire » qui se traduit par des tentatives de suicide répétées ; et les lésions auto-infligées non suicidaires destinées à un soulagement émotionnel ponctuel. Ces deux catégories d’attente demandent plus de travaux pour être prises en compte dans la clinique quotidienne. La tentative de suicide est caractérisée, elle aussi, par l’intention de mourir : le sujet est dit « suicidant » durant la période de crise. Le suicide a été mis en œuvre, mais une intervention extérieure l’a fait échouer. Le suicidant peut aussi être revenu en partie sur sa décision et a prévenu un sauveteur qui interviendra ou non, selon les hasards de la vie : cet appel reflète l’ambivalence de sa tentative, dont l’aboutissement est remis au hasard. Dans tous les cas, il ne faut ni banaliser cet acte ni le sous-estimer, car une souffrance réelle est le levier principal du passage à l'acte.

 

La dépression, le stress, le surmenage… constituent aujourd’hui, de véritables problèmes au point d’affecter l’organisme. Y a-t-il un moyen de lutter contre ces troubles ? Quelles sont solutions pour lutter contre le stress, la dépression ou le surmenage ?

 

La prise en charge de la dépression varie en fonction de la cause du surmenage et de son intensité. On peut toujours agir soi-même en retrouvant le bon équilibre physique et mental par le repos, un bon sommeil, une activité physique et surtout, un meilleur rythme de vie. On peut assainir son environnement émotionnel en réorganisant nos relations et nos échelles de priorité. Il faut savoir lâcher prise, être moins exigeant et moins perfectionniste. Une médication de courte durée peut aider le patient à amorcer une nouvelle gestion de ses émotions. Le cas échéant, le psychologue et le psychiatre peuvent suivre de façon concomitante ou alternée, un même patient. 

 

 

Vous êtes psychologue à l’Hôpital Mère-Enfant. Quel rôle joue un psychologue dans un établissement sanitaire ?

 

Le rôle du psychologue dans un établissement sanitaire est transversal. Le psychologue reçoit les personnes en état de mal être psycho-émotionnel. En ce qui me concerne, je suis psychologue-comportementaliste et sexologue. Je suis rattachée au centre de procréation médicalement assistée de l'HME. Dans ce cadre, je reçois les candidats à la PMA dans le but d'évaluer le désir de parentalité et le cas échéant, de rectifier tous les dysfonctionnements éventuels liés à ce désir de parentalité contrarié. En effet, il arrive que le désir de parentalité contrarié soit à la base d'une grande souffrance accrue par l'environnement familial et social. Le regard des autres peut aggraver le malaise ressenti lorsque l'on est plongé dans le désir d'enfanter et que l'on n'y arrive pas naturellement. Une fois les motivations des candidats connues, nous passons à l'évaluation de leur implication dans le projet et nous les accompagnons tout au long du parcours afin de maintenir leurs curseurs émotionnels à un bon niveau : la gestion du stress avant, pendant et après la PMA, la gestion des émotions en cas d'échec ou en cas de mauvaise adaptation à la vie de parents, etc. L'accompagnement psychologique pendant le parcours PMA est d'une grande importance, car les candidats se posent beaucoup de questions et leurs craintes sont parfois sources de stress supplémentaire.

 

Au-delà des femmes soucieuses de procréer, y a-t-il d’autres types de patients que vous recevez ?

 

Nous recevons aussi des couples, des familles, les adolescents et les enfants en difficulté... Nous évaluons aussi les comportements anormaux des enfants, des adolescents et des adultes et nous faisons la prise en charge des enfants et des personnes autistes ou souffrant d'autres pathologies. Pour certains cas, la prise en charge conjointe du psychologue et du psychiatre ou d'autres spécialistes est recommandée. C’est l’exemple des personnes souffrant de TOC (troubles obsessionnels compulsifs, bipolarité, autisme, TDAH, dyslexie, dyscalculie, HPI etc.). En interne, nous recevons aussi le personnel en demande de soutien psychologique, du fait de problèmes personnels ou de problèmes liés au stress dans l'exercice de leur travail en milieu hospitalier. 

 

Concernant les cas de traumatisme lié aux événements douloureux, combien de temps faut-il en moyenne à une personne pour en guérir ?

 

C'est une très belle question ! il n'y a pas de temps prédéfini pour une guérison, car chaque personne est unique. En fonction du sujet, et de la force de résilience, un même traumatisme sera guéri dans des délais différents d'une personne à une autre. Chacun a son seuil de tolérance, son histoire et son potentiel émotionnel. Il est donc hasardeux d'avancer objectivement un temps de guérison. Ce que nous faisons, nous évaluons au fur et à mesure des séances et c'est le patient lui-même qui nous oriente sur la nécessité ou non de poursuivre, en fonction de son état émotionnel. Parfois, le patient est démotivé et ne veut plus poursuivre sa prise en charge. Cette démotivation est prise en compte tout en lui laissant la latitude de revenir quand il se sentira prêt. Certaines personnes font des breaks de plusieurs mois avant de revenir et d'autres ne reviennent plus, parce qu'elles ont retrouvé leur équilibre psycho-émotionnel. 

 

Vous êtes également écrivaine d’œuvres pour enfant. De la psychologie à l’écriture, peut-on dire que vous écrivez pour guérir les enfants ?

 

Effectivement, je me suis mise à l'écriture pour apporter une solution au manque d'intérêt des jeunes pour la lecture et pour la culture africaine. À la base, je suis enseignante-chercheure à l'Université Félix Houphouët-Boigny (depuis 1999). C'est en post doc que j'ai fait la spécialisation en "psychologie comportementale" (en 2004). Je me suis mise à écrire en 2009 parce que dans mon parcours d'enseignante et de psychologue, je décelais chez mes étudiants et mes jeunes patients, des lacunes comportementales et cognitives dues au manque de lecture. C'est ainsi que, connaissant l'importance de la petite enfance, j'ai préféré écrire pour les enfants, parce que c'est la période pendant laquelle on peut inculquer durablement des valeurs aux personnes. Mes livres sont conçus pour amener l'enfant à s'intéresser à la lecture et à la culture africaine. Ils aident à déconstruire les préjugés négatifs sur la culture africaine et expliquent les codes culturels aux enfants afin qu'ils se les approprient et qu'ils soient fiers d'être africains. Autour du livre, nous avons créé une série d'activités ludiques pour rendre l'apprentissage et la pratique de la lecture plus intéressants et agréables aussi bien pour les enfants que pour les parents. Il s'agit d'ateliers de contes et de lecture, de stages de petits conteurs, de sessions d'écriture de contes collectifs et d'implantation de bibliothèques en milieu rural et périurbain défavorisé. Toutes ces activités sont faites au sein d'une association que j'ai créée avec mes étudiants. L'association s'appelle Pathé-Pathé qui signifie "patchwork" en langue bété et elle fait la promotion du livre, de la lecture et de la culture africaine. À ce jour, je totalise 25 livres de contes pour la jeunesse dont certains sont bilingues (français/ anglais ou français/ espagnol). 

 

Quels types d’œuvres écrivez-vous ?

 

Comme je l'ai dit plus haut, j'écris des livres de contes jeunesse. En dehors de cela, j'ai plusieurs projets de livres en cours dont deux romans et 3 essais issus de mon expérience en coaching et en psychologie. Il s'agit de partager l'expérience acquise en tant que psychologue et d'aider ainsi un public plus grand à travers ces écrits.  

 

Combien de livres pour enfant avez-vous écrit ?

 

J'ai écrit 25 livres de contes jeunesse et dans le domaine universitaire, j'ai dirigé 3 actes de colloques dont les livres ont été publiés aux éditions L'Harmattan. En dehors de cela, j'ai écrit plusieurs articles publiés dans des revues scientifiques d'ici et d'ailleurs, en tant qu'universitaire. 

 

Docteur, si vous devez renaitre, accepteriez-vous d’être encore psychologue ?

 

Sans hésitation, oui !!! Même si au quotidien, ce n'est pas toujours évident de gérer ses propres émotions et celles des patients qui surestiment les thérapeutes que nous sommes. J'ajouterais tout de même une autre corde à mon arc : je serais psychologue-sage-femme (rire). Pour moi, ce sont les deux plus beaux métiers du monde. 

 

Entretien réalisé par

 

Y.Doumbia

 

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