C’est un pas de plus vers un enseignement supérieur plus solidaire et plus inclusif. L’AUF représentée par son Recteur, le Professeur Slim Khalbous, et l’UNESCO, représentée par sa Sous-Directrice générale pour l’Éducation, Stefania Giannini, ont signé un accord stratégique pour intensifier leur collaboration. Ce partenariat s’appuie sur une coopération conjointe et concertée pour mener des projets communs autour de six axes majeurs.
Ces axes majeurs s’articulent dans un premier temps autour de la coopération. A ce niveau, il s’agira de la mise en réseau des structures spécialisées de l’UNESCO, telles que l’Institut de statistique ou l’Institut International de la Planification de l’Éducation et des centres d’expertise de l’AUF, comme l’Académie Internationale de la Francophonie Scientifique (AIFS), afin de mieux partager les données et les connaissances.
Au niveau de la recherche et de l’innovation, il sera question du renforcement des synergies entre les réseaux d’universitaires affiliés à l’AUF et les 38 réseaux de Chaires UNESCO. Sur le plan du plaidoyer, le partenariat mettra en avant la valorisation de la reconnaissance des qualifications au niveau mondial, notamment en matière de formation des enseignants et de conditions de travail dans l’enseignement supérieur. Sur les réformes, les deux institutions s’engagent à soutenir des États dans leurs politiques publiques éducatives, notamment par l’élaboration ou la mise en œuvre de réformes nationales.
En ce qui concerne la mutualisation des ressources, il s’agira notamment de l’appui sur les espaces et réseaux d’expertise des deux institutions pour une efficacité accrue sur le terrain, avec une attention particulière portée à l’Afrique. Au niveau du financement, les deux organisations s’engagent à la mobilisation conjointe de bailleurs pour soutenir de nouveaux projets ou amplifier les actions existantes.
Les thématiques privilégiées de ce partenariat incluent l’éducation au développement durable, la qualité de l’enseignement supérieur, l’employabilité des diplômés du supérieur, la reconnaissance des diplômes, la science ouverte, ou encore la formation des enseignants.
Avec cet accord, l’AUF et l’Unesco confirment leur engagement à faire du savoir un levier d’émancipation et de transformation pour les générations futures.
