
Estimé à 6,03 milliards FCFA sur cinq ans (2024-2028), ce plan vise à promouvoir la participation effective des femmes aux processus de paix, tout en consolidant les mécanismes de coordination, de suivi-évaluation et de financement des actions à leur bénéfice.
« Soutenir ce plan, c’est contribuer à l’édification d’une société plus équitable, plus résiliente et plus prospère », a affirmé la ministre. Elle a souligné que le forum vise à établir une relation de confiance, de transparence et de redevabilité, éléments indispensables pour garantir l’efficacité du PAN2.
La représentande de ONU Femmes en Côte d’Ivoire, Adjaratou N’diaye, a pour sa part rappelé l’enjeu du plan, en insistant sur la nécessité de traduire les engagements de la Résolution 1325 en actions concrètes pour les plus de 14 millions de femmes et filles ivoiriennes.
De son côté, le Canada, représenté par son chargé d’affaires, Christian Gour, a renouvelé son soutien. Il a mis en avant l’importance du PAN2 pour accroître la participation des femmes dans la prise de décision, renforcer leur rôle dans la consolidation de la paix et garantir leur protection face aux violences, notamment en période de crise.
Adoptée en 2000, la Résolution 1325 marque une reconnaissance du rôle central des femmes dans la prévention et la résolution des conflits. La Côte d’Ivoire, pionnière dans la région, avait adopté dès 2008 un premier plan d’action, malgré un contexte politique fragile. Ce deuxième PAN, conçu de manière inclusive et participative, est mis en œuvre sous la houlette du ministère de la Femme, avec l’appui d’ONU Femmes et de l’Ambassade du Canada.
Ce nouvel élan vise à inscrire durablement la voix et les droits des femmes au cœur de l’agenda de paix et de sécurité en Côte d’Ivoire.