
Leur parcours impressionnant, jalonné de douleurs, de dépassement de soi et d’une volonté sans faille, vient rappeler que le courage n’a pas de genre.
Elles ont tenu bon face à l’adversité
Engagées dans une formation intensive de 90 jours, ces 21 combattantes ont su imposer leur présence au sein d’un groupe majoritairement masculin. Sur les 706 engagés, seuls 499 ont franchi la ligne d’arrivée, parmi lesquels figurent fièrement ces femmes, dont trois officiers. Malgré les doutes et les défis, elles ont résisté, prouvé leur valeur et réaffirmé que l’élite peut aussi s’écrire au féminin.
La reconnaissance de leurs pairs
Selon le lieutenant-colonel Digbeu Sylvain Lenoir, commandant du Centre d’entraînement commando : « Elles n’ont bénéficié d’aucun traitement particulier. Elles ont suivi les mêmes épreuves, avec la même exigence. Et elles ont réussi. Ce sont de vraies combattantes. »
Une déclaration qui souligne la rigueur et la discipline de ces femmes, ayant traversé toutes les étapes du programme : aguerrissement à Torogué, intervention à Dimbokro et formation nautique à Diakro.
Un message fort du ministre de la Défense
Présent lors de la cérémonie, le ministre d’État Téné Birahima Ouattara a personnellement remis les attributs et salué cette victoire : « Ces jeunes femmes incarnent le courage et la détermination. À travers elles, c’est toute une jeunesse féminine qui se lève. Le Béret Rouge n’est pas un privilège. C’est une conquête. »,a-t-il déclaré.
En les encourageant à rester fidèles à l’esprit républicain du commando, il confirme que leur mérite dépasse la performance physique : il s’agit d’un véritable engagement envers la nation.
Des modèles pour les générations à venir
Au-delà de la réussite militaire, ces femmes deviennent les porte-étendards de l’ambition féminine. L’une d’elles témoigne : « Ce que nous avons fait, d’autres peuvent le faire. Il faut juste croire en soi et aller jusqu’au bout. »,témoigne une autre impétrante , avec un souri discret.
Le Béret Rouge qu’elles arborent est bien plus qu’un symbole : c’est la preuve concrète que la volonté féminine peut abattre les murs des préjugés.
En 2025, la Gendarmerie nationale n’écrit plus son histoire seulement au masculin. Elle fait place à des héroïnes du quotidien, qui inspirent, élèvent et marquent les esprits.