
«… Nous sommes venus entretenir le groupe des planteurs qui sont exposés à un certain nombre de risques dans le cadre de leurs activités, parce qu'ils utilisent des produits phytosanitaires, qui sont des produits dangereux pour la santé humaine, pour l'environnement également. Et ils utilisent des outils et des engins qui peuvent causer des blessures graves au niveau de leurs activités quotidiennes. Nous sommes venus les sensibiliser et leur montrer les bonnes pratiques de travail pour pouvoir éviter les accidents et les risques rencontrés dans leur secteur d'activité », a indiqué Ouassa Becely Victorine épouse Meledje, manager du département investigation et étude du milieu à la direction de la prévention et de la promotion de santé sécurité au travail de la CNPS, représentant la direction, pour planter le décor.
Elle a par ailleurs rappelé que cette activité a été initiée à l’endroit des travailleurs indépendants, qui bénéficient d'une couverture sociale et qui sont pris également en charge par la société. Dame Ouassa Becely Victorine épouse Meledje, qui avait à ses côtés Boni De Caubloh, manager d’agence à la CNPS, s’est réjouit de l’engouement suscité par l’activité. « Nous sommes très satisfaits de l'engouement, car on s'attendait à cent personnes, mais nous avons eu cent quarante. Cela signifie que le sujet intéresse les travailleurs indépendants », a-t-il traduit.
Les participants ont été instruits sur quatre communications, qui avaient pour thèmes : ‘’Prévention des risques liés à l'utilisation des engins et outils chez les planteurs : facteur de risques, effets et moyens’’ ; ‘’Produits phytosanitaires homologués et techniques d'application des pesticides’’ ; ‘’ Prévention des risques chimiques liées à l'utilisation des pesticides chez les planteurs’’ et ‘’Gestes, postures et maladie liées à l'activité des planteurs: Facteur de risques, effets et moyens de prévention’’. Le chef du village, Kokola Bédé Jean a remercié l’entreprise formatrice pour l’initiative.
Dans le cadre du projet, l'année dernière, les coiffeurs et le personnel esthétique de Yopougon ont été sensibilisés. Puis, il y a eu les mécaniciens et garagistes de la commune d'Abobo.
Aristide Otré