
Installés directement dans les Établissements publics hospitaliers régionaux (EPHR) de ces villes, ces bureaux visent à faciliter et accélérer l’accès aux services du FGA. Une innovation qui soulage non seulement les victimes et leurs familles, mais aussi le personnel soignant souvent confronté aux coûts élevés des soins d’urgence.
« C’est un sentiment de fierté qui m’anime. La volonté de l’État est de ne laisser aucun citoyen victime d’accident pour compte. Nous devons nous déployer sur l’ensemble du territoire pour être à la hauteur des attentes exprimées par les populations », a déclaré Maizan Koffi Noël, directeur général du FGA, au terme de la mission, tout en exhortant les usagers de la route à plus de responsabilité.
Du côté des établissements de santé, l’initiative est accueillie avec enthousiasme. Rodrigue Pierre-Fourrier Abé, directeur de l’EPHR de Daloa, a souligné que l’ouverture du bureau constitue « une bouffée d’oxygène », rappelant que l’hôpital assume souvent, faute de moyens des patients, des frais médicaux très lourds chaque année.
Ces inaugurations s’inscrivent dans une vaste campagne nationale de sensibilisation conduite par le FGA, avec des rencontres d’information et d’échanges impliquant chefs traditionnels, guides religieux, élus, cadres et autorités locales. L’objectif est de mieux faire connaître les missions du Fonds, ses mécanismes de prise en charge ainsi que l’obligation d’assurance automobile.
Avec ces nouvelles implantations, le FGA compte désormais 14 bureaux opérationnels à travers la Côte d’Ivoire. D’ici fin 2025, quatre autres ouvertures sont prévues dans les EPHR d’Abengourou, Aboisso, Ferkessédougou et Bouna, renforçant ainsi la mission du Fonds : ne laisser aucune victime d’accident routier sans assistance.