
L'objectif est de renforcer la prévention, le diagnostic précoce et la prise en charge des enfants atteints. À l’occasion d’un panel organisé vendredi au siège de l’institution onusienne à Cocody, dans le cadre de l’initiative « Septembre en Or 2025 », experts, acteurs de la santé et société civile ont échangé sur le thème : « Cancers pédiatriques en Côte d’Ivoire : quelles solutions pour quelles situations ? ».
Le représentant résident de l’UNICEF, Jean François Basse, a insisté sur la nécessité d’accorder une attention particulière à cette maladie, même si elle ne touche qu’une minorité : « Le cancer pédiatrique mérite toute notre mobilisation, car derrière chaque enfant malade, il y a une famille et un avenir en jeu. »
De son côté, la présidente de l’ONG AdoraDE, Koffi Laure Isabelle, a rappelé l’engagement de son organisation depuis 2020 pour soutenir les familles, sensibiliser et militer en faveur d’une reconnaissance officielle de ce fléau comme une priorité nationale.
Selon le Pr Innocent Adoubi, directeur coordonnateur du Programme national de lutte contre le cancer, la Côte d’Ivoire enregistre environ 1 000 nouveaux cas par an. Or, 80 % des diagnostics sont posés trop tardivement, alors même que la maladie reste souvent curable si elle est détectée tôt.
Tous les intervenants ont souligné l’urgence d’une mobilisation collective impliquant l’État, les organisations internationales, le secteur privé et la société civile. Un front uni qui pourrait sauver des centaines de vies chaque année et offrir aux enfants atteints l’espoir d’un avenir meilleur.