
Cette rencontre, conclue par la signature d’une Déclaration d’engagement commune, marque un tournant décisif. Elle a été saluée par la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, le Pr Mariatou Koné, qui a souligné : « Les Rois et Chefs traditionnels sont des relais incontournables dans la transformation sociale. Leur influence est déterminante pour faire évoluer les mentalités et protéger nos enfants », a-t-elle affirmé.
De son côté, le Représentant Résident de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, M. Jean François Basse, a affirmé : Malgré les progrès réalisés, des défis majeurs subsistent : non-déclaration des naissances, pratiques culturelles néfastes, règlements à l’amiable de cas de violences, et invisibilisation des enfants vivant avec un handicap. Ces problématiques exigent une mobilisation collective, où les leaders traditionnels jouent un rôle clé.« Pour chaque enfant, où qu’il vive en Côte d’Ivoire, nous nous engageons à ce qu’il puisse jouir pleinement de ses droits, grandir en sécurité, en bonne santé, être éduqué et réaliser son plein potentiel », a déclaré le Représentant Résident de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, M. Jean François Basse, à la clôture des travaux.
La feuille de route adoptée repose sur une approche de Conception Centrée sur l’Humain. Elle prévoit notamment :
• L’intégration de la protection de l’enfant dans les répertoires coutumiers
• La promotion active de la déclaration de naissance via les canaux traditionnels
• Des campagnes ciblées contre les préjugés et pratiques nuisibles
La signature officielle par Sa Majesté Amon Tanoé, président de la CNRT, et M. Basse, scelle une alliance inédite entre tradition et modernité. Elle incarne une volonté commune : faire des garants des us et coutumes des acteurs de changement, capables d’inscrire la protection de l’enfant au cœur des pratiques communautaires.
En unissant leurs forces, le gouvernement, l’UNICEF et les autorités coutumières tracent une voie nouvelle : celle d’une Côte d’Ivoire où les enfants ne sont plus les oubliés du progrès, mais les piliers d’un avenir durable.