
Le directeur général des cultes et le commissaire au Hadj ont tenu à rappeler les efforts déployés ces dernières années pour faire de la Côte d’Ivoire l’un des pays les mieux organisés en matière de Hadj en Afrique de l’Ouest. "Ces allégations non vérifiées nuisent au travail sérieux et engagé de nos équipes", lit-on dans le communiquédont lavenir.ci a eu copie, soulignant que de telles rumeurs pourraient décourager les pèlerins et entacher l’image du pays.
Face à ces accusations récurrentes, les autorités ont adopté une double posture. Elles encouragent et invitent non seulement les personnes ayant subi ou constaté des fraudes à se manifester, avec des preuves tangibles, via un numéro vert mis à disposition. Mais également, les responsables mettent en garde contre la propagation d’informations diffamatoires non étayées, rappelant que leurs auteurs s’exposent à des poursuites judiciaires.
La DGC promet des mesures renforcées pour garantir l’équité dans l’attribution des places et la gestion financière du pèlerinage. Reste à savoir si ces annonces suffiront à rassurer les fidèles et à mettre fin aux polémiques.
Lors de la cérémonie de lancement de l'édition 2025 du Hadj, qui s’est tenue le mercredi 8 janvier dernier, le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, a annoncé que le coût du Hadj 2025 qui est fixé à 3,250 millions de FCFA. Aussi, le quota de 10 000 pèlerins ivoiriens est reconduit par l'Arabie Saoudite comme en 2024. Sur les 10 000, environs 7 000 pèlerins feront partie du contingent étatique et 3 000 pèlerins pour les opérateurs privés.
Le Hadj, 5ème pilier de l'islam se tiendra au cours du mois de juin prochain.
Joël DALLY