
Vous avez récemment été convoqué avec la sélection nationale U23 de Côte d’Ivoire pour un stage aux PaysBas. Quels sont vos sentiments ?
Franchement, c’était une très belle expérience. Pour tout enfant qui rêve de jouer pour son pays, c’est un accomplissement. Même si le temps était court, j’ai vraiment apprécié. C’était incroyable. L’ambiance était super. C’était un peu comme les Avengers (rires) ! Il y avait de très bons joueurs venant de partout.
Je me suis tout de suite intégré et je pense que j’ai aussi pu apporter quelque chose au groupe. Que vous a dit le sélectionneur à votre arrivée ?
Il n’a rien dit de grandiloquent. Il a simplement précisé qu’il avait besoin de moi, comme de chaque joueur. L’objectif était clair : mettre le travail au service de l’équipe. Et c’est ce que nous avons essayé de faire. Même si j’ai 20 ans, j’ai des ambitions. L’U23, c’est une belle étape, mais je pense déjà à l’équipe A. J’y crois et je travaille pour ça. C’était une superbe expérience. Je remercie le sélectionneur, car c’est l’une des étapes marquantes de ma jeune carrière. Il m’a beaucoup motivé et mis en confiance. J’en suis vraiment reconnaissant. Vous êtes passé par le centre de formation
Académie internationale de football du Sud-Comoé, vous avez grandi avec certains de vos coéquipiers qui viennent de monter en Division d’Honneur. Que ressentez-vous en les retrouvant aujourd’hui ?
Ça fait chaud au cœur ! Revoir les copains, là où tout a commencé, c’est fort. On a tous grandi et les voir réussir, c’est un plaisir immense. Je les félicite. Ils sont parmi les meilleurs talents de Côte d’Ivoire et ils méritent d’être là où ils sont.
« En sélection, je vise toujours plus haut. Mon objectif, c’est l’équipe A. »
On dit que vous êtes passé par l’Arabie Saoudite et la MLS. Que retenez-vous de ces expériences ?
Ce sont des passages qui n’ont pas duré longtemps, mais ils m’ont beaucoup apporté. J’ai découvert d’autres façons de jouer, d’autres cultures. Ça m’a aidé à grandir, autant humainement que sportivement.
jouez à Leganés, en Espagne. Comment s’est passée votre intégration dans la Liga ?
Franchement, ce n’était pas facile au début. À mon arrivée, j’étais blessé pendant deux mois, donc ça a ralenti mon adaptation. Mais avec le travail et le soutien de mes proches, j’ai su remonter la pente Jouer contre des clubs comme le Real Madrid, c’est incroyable ! Je n’en revenais pas, c’était un rêve de gosse.
Quel est votre ressenti sur le niveau de la Liga et le bilan que vous en tirez ?
Pour moi, c’est le meilleur championnat du monde. Il y a un niveau très élevé, avec des joueurs de classe mondiale. C’est un honneur d’y évoluer. Je pense que c’est une bonne saison, même si elle n’est pas parfaite. Pour un jeune joueur venu directement d’Afrique, l’adaptation n’a pas été simple. Mais j’ai appris, progressé et je suis content de ce que j’ai pu montrer.
Et votre avenir, en club comme en sélection ?
En club, on va voir. Il y a la pré-saison qui arrive, on part bientôt aux ÉtatsUnis avec l’équipe. Ensuite, on évaluera les options. En sélection, je vise toujours plus haut. Mon objectif, c’est l’équipe A. L’U23, c’est bien, mais je veux aller plus loin avec la CAN 2025 au Maroc et le Mondial 2026.
La langue et la culture espagnoles ont-elles été des obstacles ?
Pas vraiment. L’espagnol a des similitudes avec le français, donc j’arrive à comprendre pas mal de choses. J’étudie la langue en ce moment et ça m’aide à mieux m’adapter.
Avez-vous des ambitions particulières dans la Liga ou ailleurs ?
Je suis ouvert à tout. Pourquoi pas un jour jouer en Premier League ou en Ligue 1 ? J’ai envie de connaître les grands championnats. Pour moi, le plus important, c’est de continuer à progresser. Marquer le plus de buts possible, aider mon équipe et m’imposer parmi les meilleurs. Je ne veux pas donner de chiffres, mais l’idée, c’est d’aller plus haut et de franchir de nouveaux paliers.
Et la Coupe d’Afrique, puis la Coupe du Monde ?
Bien sûr ! C’est un rêve. Avant de penser à la Coupe du Monde, je veux déjà jouer la CAN. Et après, viser le Mondial. Mais tout passe par le travail. Rien n’est donné, tout se mérite.
Avez-vous déjà eu un contact direct avec le sélectionneur des A ?
Pas encore directement, mais il y a eu des intermédiaires. Pour l’instant, ce ne sont pas des discussions concrètes, mais je vais continuer à travailler pour forcer la porte. Je crois que le travail paiera.